Le weekend dernier, le SIEL a drainé une masse incroyable de public. Des familles venant de différentes villes du Royaume, des enfants des établissements scolaires, des intellectuels et autres intéressés par les conférences qui ont eu lieu pendant ces deux journées. Un beau succès qui a satisfait les organisateurs et les éditeurs, en particulier, ainsi que toutes les institutions qui ont pris part à cet événement. Selon la directrice de l’Institut culturel italien, Carmela Callea, «le SIEL s’est très bien passé. Nous sommes très satisfaits de notre participation, en tant qu’Institut culturel italien. Nous avons eu l’occasion de rencontrer beaucoup d’écrivains et de poètes marocains très connus et d'organiser des rencontres entre ces auteurs et leurs homologues italiens. Ce fut un moment très important pour nous, du fait que notre thématique a porté sur la “Méditerranée, pont entre les cultures”. Ainsi, à travers toutes ces rencontres, les écrivains ont eu des échanges d’idées et des débats très fructueux», précise Mme Carmela. Et d’ajouter que «c’est une expérience que nous allons retenir à l’avenir pour créer des ateliers de travaux communs. De ce point de vue, le SIEL fut une grande réussite, car nous avons projeté de faire des collaborations futures.
L’un de nos objectifs est également de faire connaître le livre italien au Maroc et le livre marocain en Italie, à travers la traduction. Nous avons aussi saisi l’opportunité de ce Salon pour montrer des écrits sur l’art culinaire et l’univers de la mode en Italie». De son côté, le libraire Yassine Retnani a exprimé sa grande satisfaction de cette édition, tout en plaidant pour le fait de maintenir les deux Salons, celui de Rabat et celui de Casablanca. «Nous les libraires, pour soutenir la profession et pour hisser notre pays vers le haut, on veut un Salon à Casablanca en février et un Salon à Rabat en juin. On veut aussi revoir les formules des Salons existants pour qu’ils bénéficient de la même communication et des mêmes moyens. C’est de cette manière qu’on peut avancer dans l’univers de l’édition et encourager la lecture dans notre pays». Par ailleurs, beaucoup de visiteurs du SIEL ont été très enchantés par l’idée de favoriser une large présence africaine. «La présence de plusieurs maisons d’édition africaines m’a permis de trouver beaucoup de livres que je cherchais depuis longtemps, notamment ceux de certains écrivains africains que je ne trouvais pas au Maroc».