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En célébration de sa première année de service, le gestionnaire délégué au transport par bus à Casablanca, Alsa, a procédé à l’inauguration de nouvelles agences commerciales dans la métropole. Outre la vente de tickets de bus, elles ont aussi pour mission de fournir l’information nécessaire aux clients par rapport aux trajets disponibles, aux horaires et à toutes sortes de services proposés par Casabus. Ces agences ont été également mises en place en perspectives de l’interopérabilité entre le bus, le tramway et les BHNS (Bus à haut niveau de service), annoncée il y a quelques années et qui devrait devenir incessamment effective. «Aujourd’hui, nous fêtons une année de service de Casabus opéré par Alsa, mais aussi l’inauguration de nouvelles agences sises à Hay Hassani, Sidi Belyout, Sidi Bernoussi et Mohammedia. Ce sont des agences de proximité et qui ont pour vocation de donner plus d’accessibilité aux personnes qui veulent de l’information ou avoir accès aux différents services de Casabus», a déclaré à «Le Matin» Mehdi Safouane, directeur général de Alsa Al Baïda Le lancement de ces nouvelles agences a été également l’occasion pour démarrer sept nouvelles lignes qui seront opérationnelles dès la semaine prochaine, avec un nouveau parc qui sera mis en place.
Ces nouvelles lignes vont desservir Mohammedia, Nouaceur et Médiouna. «Dans ce cadre, nous allons renforcer notre offre de service et nous souhaitons que les Casablancais aillent accueillir ces nouvelles lignes avec satisfaction, comme ils l’ont fait en février 2021. Je suis certain que l’avenir sera encore meilleur», a souligné Mehdi Safouane. Quant au bilan de cette première année d’activité, le DG d’Alsa fait montre de beaucoup d’optimisme. «L’activité a été très bénéfique durant cette première année, puisque nous sommes passés de 34 millions de voyageurs en 2020 à 70 millions en 2021, ce qui veut dire que l’activité a pratiquement doublé et que nous avons réussi notre challenge, car les gens commencent à percevoir le bus comme étant un moyen de transport sûr et fiable qui peut remplacer le transport par voiture», a-t-il souligné. De son côté, Nabila Rmili, présidente du Conseil de la ville de Casablanca, a souligné que cette célébration a été l’occasion d’étendre le réseau de transport urbain casablancais et d’aller vers de nouveaux horizons, à travers l’ajout de sept nouveaux trajets suite aux demandes et aux doléances des citoyens.
«Nous avons pu avoir une extension avec sept nouvelles lignes qui relient surtout les quartiers mitoyens de Casablanca, comme celle reliant Sidi Bernoussi à Sidi Hajjaj et qui n’existait pas auparavant. Ce sont des trajets très importants pour les citoyens puisqu’ils vont leur faciliter le déplacement et l’accès à leur travail, dans le cadre des missions de l’Établissement de coopération intercommunale», a expliqué la maire de la métropole. Et d’ajouter : «Aujourd’hui, nous avons donné la place à la femme en employant une centaine de conductrices de bus. C’est une belle manière d’honorer la femme qui sera responsable du transport à Casablanca». À ce jour, Casabus mène sa mission de transporteur urbain avec une flotte de 610 bus de dernière génération opérant sur 54 lignes et reliant les 18 communes urbaines, périurbaines et rurales au niveau du territoire de l’Établissement de coopération intercommunale de Casablanca. Chaque jour, quelque 250.000 voyageurs empruntent le bus, dont la flotte passera à 700 véhicules avec l’entrée en vigueur de l’interopérabilité. D’une longueur de 970 km, avec une moyenne de 17 km par ligne, le réseau de transport par bus de la métropole comporte 1.833 arrêts. Par ailleurs, quant au taux de couverture du territoire de Casablanca par les services de Casabus, le délégataire affirme desservir pratiquement la majorité des quartiers, des communes et des préfectures. «Il y aura aussi un remaniement avec l’arrivée de l’interopérabilité. Casablanca est une ville vivante et, donc, il y aura toujours des changements, le transport vit avec les Casablancais et se métamorphosera au fur et à mesure que la demande est là», conclut Mehdi Safouane.
