L'histoire a commencé par une note de service adressée par le directeur du centre régional d'oncologie d'Agadir indiquant que les activités du centre d'hospitalisation sont suspendues "par manque de personnel infirmier". Le responsable a expliqué dans ce document que "la reprise des activités sera entamée dès la résolution de problème de garde".
Suite au buzz provoqué par cette décision sur les réseaux sociaux, la direction régionale de la Santé Souss-Massa a réagi, en affirmant dans un communiqué que le centre "dispose de toutes les ressources nécessaires pour l'exercice de ses activités".
Une note signée du ministère de la Santé et de la prévention sociale, datée du 9 janvier, a suivi ces événements annonçant la décision de suspendre le directeur par interim dudit centre de ses fonctions de direction. Contacté par la presse, ce dernier affirme que la note en question était destinée aux médecins et non au public. Il s'interroge d'ailleurs comment elle a pu fuiter et faire le buzz sur les réseaux sociaux. De plus, il explique que cette mesure concernait juste le weekend du 8 et 9 janvier, une période où le centre ne reçoit que peu de demandes de consultations, et qu'elle est due à un problème d'organisation interne. Affaire à suivre ...
Centre d'oncologie d'Agadir : le directeur suspendu après sa décision de mise à l'arrêt de l'établissement
La polémique suscitée par la décision du directeur du centre régional d'oncologie d'Agadir de suspendre les activités du centre continue de faire couler beaucoup d'encre. Dernière réaction en date : la décision du ministre de la Santé de suspendre ce responsable de l'exercice de ses fonctions.
mohamed Sellam
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10 Janvier 2022
À 11:22