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Chellah accueille le 14e Festival international de la mode en Afrique

Dans le cadre des festivités célébrant «Rabat, Capitale africaine de la culture 2022-2023», le site du Chellah accueille, jusqu’au 10 décembre, la quatorzième édition du Festival international de la mode en Afrique.

Placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, et avec le précieux partenariat du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le Festival international de la mode en Afrique (FIMA) investit le site historique du Chellah pour une quatorzième édition consacrant la mode africaine dans toute sa richesse et son authenticité. À ce propos, le secrétaire général de Cités et Gouvernements locaux unis d’Afrique (CGLU Afrique) et président des Capitales africaines de la culture, Jean-Pierre Elong Mbassi, indique que «le monde de la mode est à la confluence des activités culturelles, artistiques et créatives. Il est l’un de ceux qui manifestent le mieux l’identité africaine, son authenticité, son rayonnement et sa contribution à la beauté. C’est aussi un signal fort quant à l’importance des métiers de la mode, du design et de la création pour affirmer l’image et la place de l’Afrique dans un monde où sa part de marché est à conquérir».

FIMA, pour révéler les jeunes talents de mode africains 

C’est pour cela que le FIMA a toujours pensé à l’organisation de concours afin de contribuer à donner un nouvel élan aux jeunes talents dans le but de la promotion et du rayonnement du produit africain. De son côté, le président fondateur du FIMA, Alphadi, souligne que «le FIMA est à Rabat pour apporter sa contribution aux multiples efforts du CGLU Afrique, pour l’intégration continentale et la promotion de nos cités. Nous espérons que cette grande première sera prometteuse en termes de découverte des richesses artistiques et culturelles de notre continent et de leur mise en valeur». Ces mots d’Alphadi peuvent résonner dans l’esprit de tout un chacun qui a eu le plaisir de visiter le stand d’expositions où on peut découvrir un produit africain de haut de gamme, que ce soit en artisanat, en maroquinerie, en bijouterie ou autre. Ainsi, sous la thématique «la synergie des cultures pour le développement de l’Afrique», le FIMA se veut un point convergent d’exploitation et de valorisation de notre patrimoine à travers la créativité artistique.

Ces jeunes créateurs de mode qui s'inspirent de l'Afrique

D’où la richesse et la diversité du programme de cette quatorzième édition qui offre à voir l’exposition de peintures 4 mains «Ouardane et Alphadi», l’exposition de textiles africains et celle des stands de créateurs. Cette dernière présente des créativités de femmes, dont la passion les a menées à exposer leurs produits dans de prestigieux événements, comme Hanane El Ghezouani, la créatrice de sacs en maroquinerie, avec une touche traditionnelle représentant la mosaïque marocaine. Cette native de Kénitra et résidente actuellement Hollande renoue, il y a quelques années, avec son amour du design qu’elle avait dans le cœur depuis son jeune âge. «J’ai été toujours fascinée par la mosaïque marocaine. Cette attirance fut déclenchée lors de ma première visite au Mausolée Mohammed V, alors que j’avais à peine 11 ans». Elle s’est donc donné corps et âme à son hobby tout au long de cette période de Covid. Ses efforts n’étaient pas vains, puisque ses sacs sont parvenus jusqu’à Dubai, Hong-Kong et d’autres pays, tout en vendant ses articles en ligne.

L’ouverture de son showroom en Hollande permettra une rencontre directe de Hanane avec ses clientes. Elle pourra, donc, leur expliquer pourquoi elle a choisi la mosaïque comme motifs dans ses sacs. Car, pour elle, ce sont des créations qui ont une relation avec notre histoire et notre patrimoine.

Une autre dame dont le parcours professionnel est très loin du monde de la création n’est autre que la dentiste Malika Guessous, dont l’intérêt s’est porté pour la bijouterie alors que sa fille était encore bébé. Elle devait rester auprès d’elle tout en occupant son temps par autre chose. «J’ai commencé il y a une vingtaine d’années à faire des bijoux. Beaucoup de mes amis et proches ont apprécié mes articles et m’ont encouragée à les exposer.

C’est de cette manière que ce projet a commencé à voir le jour et à grandir avec une clientèle de plus en plus assoiffée à acquérir les bijoux traditionnels avec des pierres naturelles qu’elle aime sans être obligée d’acheter de l’or et des diamants». Par ailleurs, cette édition qui célèbre la mode à travers des stylistes de plusieurs pays de l’Afrique a fait appel à l’Ivoirienne Olivia Yacé, en tant qu’invitée d’honneur du quatorzième FIMA. «Je suis fière et très honorée d’être invitée par Alphadi que nous considérons comme le père de la mode africaine», souligne l’Ambassadrice de la beauté ivoirienne, qui a entamé son parcours de mannequinat à l’âge de 13 ans aux États-Unis, puis rentre en Côte d’Ivoire. Ses défilés se sont multipliés d’année en année et lui ont permis de devenir Miss Côte d’Ivoire (2021), puis Miss Monde Afrique (2022). Avec cette double casquette de mannequin et de Miss, elle n’arrête pas d’explorer de nouveaux horizons. Le menu s’enrichit par trois tables rondes ayant, successivement, comme intitulé «Culture et éducation», «Culture, économie et financement», puis «Protection des œuvres et propriété intellectuelle».

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