Première édition à bénéficier du Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la version 2022 du Morocco International Meeting revêt une importance particulière pour la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC), qui a ficelé tous les détails pour réussir une édition digne du succès des précédentes. Avec une première journée consacrée aux pur-sang anglais (huit courses) puis une seconde à l’honneur du pur-sang arabe (six courses), la 8e édition espère accueillir un public nombreux, ainsi que les partenaires étrangers de la SOREC, notamment les acteurs africains dans le cadre de coopération Sud-Sud.
Mardi, lors du point de présentation de l’événement à Casablanca, «Le Matin» a recueillis les impressions des deux hommes forts de la SOREC, le directeur général, Omar Skalli, et son adjoint chargé des courses, Hicham Debbagh. Pour Omar Skalli, cette édition marque un nouveau tournant : «Le point le plus important de cette 8e édition est la reprise du côté international du Morocco International Meeting. Nous avons aussi déployé plus d’effort en termes de communication, pour attirer encore plus de public, bien qu’il ait été nombreux lors des précédentes éditions. Aujourd’hui, avec la concurrence de la Coupe du monde au Qatar, nous avons fait un effort supplémentaire, avec un spot pour la première fois sur l’événement. Nous avons aussi réalisé la très belle œuvre artistique que vous avez vu, la fresque, pour bien mettre en avant le mouvement et la beauté du spectacle lors des courses hippiques. Nous avons aussi été très heureux de la participation de 15 chevaux et 23 jockeys étrangers, malgré la coupure de trois ans. Nous sommes donc très heureux et impatients de démarrer ce meeting, et nous espérons qu'il sera encore un succès, à l’image des précédents.
L’autre nouveauté, qui est également très importante, c’est que cet événement est pour la première fois sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui nous a fait l’honneur d’accepter que cette édition soit sous son Haut Patronage», a confié le DG de la SOREC, qui a en outre mis l’accent sur les échanges devant avoir lieu avec les opérateurs du continent : «Plusieurs opérateurs africains sont invités…
Le Morocco International Meeting est aussi une vitrine pour nos partenaires africains qui sont dans un niveau d’organisation des courses encore moins développé que le Maroc. C’est une occasion pour qu’ils observent la qualité des courses hippiques dans notre pays.»
Hicham Debbagh, DG de la SOREC : «Le public découvrira un vrai écosystème qui est générateur d’emplois»Pour le directeur général adjoint chargé des courses, Hicham Debbagh, le Morocco International Meeting est une rencontre avec tous les acteurs de la filière des courses hippiques marocaines. «Jusqu’à présent, nos événements ont été très bien organisés, c’est pour ça qu’année après année les chevaux et les propriétaires étrangers sont parmi nous. Bien entendu, c’est un événement qui va toucher les professionnels du secteur : les propriétaires, les éleveurs… marocains et étrangers, mais aussi le grand public. Nous comptons accueillir un public nombreux, notamment des familles qui viendront découvrir les courses de chevaux et qui vont aussi découvrir que derrière c’est une vraie industrie, un vrai écosystème qui est générateur d’emplois. Notre objectif est donc de développer cette filière et d’en faire une vraie industrie, mais aussi de la faire connaître au grand public… Nous sommes très contents d’être à ces niveaux-là, entre les chevaux nés et élevés au Maroc et ceux en provenance de l’étranger. Beaucoup de propriétaires, autour d’une centaine, participent chaque journée à travers leurs chevaux et prennent part à des courses à un niveau très élevé. Cela nous rassure par rapport à la qualité des chevaux et de la production marocaine. Nous avons bien entendu encore des efforts à faire, mais je pense que nous sommes sur la bonne voie», a confié le DG adjoint. Pour rappel, un total de seize pays devraient se disputer les 14 prix au menu du weekend, à l’hippodrome de Casa-Anfa.