En marge du Devoxx Morocco, Ghita Mezzour a signé une convention pour la création 1.000 emplois directs et permanents dans la région Souss-Massa dans le domaine de l’Outsourcing. Un deuxième accord a été ratifié portant sur la création d’un centre de formation numérique qui devra accueillir 2.000 bénéficiaires dans le domaine de l’upskilling. Les entreprises signataires se sont engagées à recruter ces lauréats au sein de leurs structures.

Rendez-vous annuel pour les développeurs et les acteurs de l’écosystème IT au Maroc ou dans le monde, la conférence Devoxx Maroc a été l’occasion les réalisations du royaume dans ce domaine et les défis à relever dans le court et moyen termes. Lançant les travaux de cette édition, la ministre de la Transition numérique et de la réforme de l'administration, Ghita Mezzour, a salué la présence en masse des développeurs tout en soulignant l’excellente réputation dont jouit la jeunesse marocaine auprès des grands investisseurs internationaux pour ses talents et capacités d'innovation et de créativité.

En marge de cette Conférence, Mme Mezzour a procédé à la signature de deux protocoles d'accord. Le premier est un mémorandum d’entente qui vise à créer 1.000 emplois directs et permanents dans la région Souss-Massa dans le domaine de l’Outsourcing. Cet accord a été conclu avec CEGEDIM SERVICES MAROC, un groupe de technologies et de services spécialisé dans la gestion des flux numériques de l’écosystème santé et BtoB, ainsi que dans la conception de logiciels métiers. La deuxième convention porte sur la création d'un centre de formation numérique basé sur une formation intensive ciblant, dans un premier temps, 2 000 jeunes de la région de Souss Massa. A l’issue de cette formation d’upskilling des compétences numériques, les entreprises signataires de cet accord s'engagent à employer au moins 80% des bénéficiaires de cette formation. « Ces deux accords visent à dynamiser le secteur de l’emploi dans la Région de Souss Massa, notamment dans le secteur numérique, et à accélérer l’insertion socio-économique des jeunes de la région, notamment en ce qui concerne les NEET (personne ni en emploi, ni en études, ni en formation) », note un communiqué du ministère.