Le Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) a tenu, mardi dernier, la rencontre inaugurale de son second mandat, consacrée à la présentation de ses nouveaux membres. L’occasion pour son nouveau président, Habib El Malki, de partager sa vision pour la promotion de l’école nationale sous ce nouveau mandat. Ainsi, et en tout premier lieu, M. El Malki a souligné l’importance de capitaliser sur les acquis et de s’attaquer aux aspects laissant apparaître des ratés ou des carences pour améliorer la qualité de l’éducation et de la formation.
Le nouveau président du Conseil a tenu notamment à faire entendre dans ce sens que l’enseignement des langues vivantes, dans leurs dimensions universelles et leurs composantes civilisationnelles et culturelles, devient nécessaire, et ce dans le cadre du choix national de s’ouvrir sur l’autre et de renforcer les moyens de dialogue et de coopération internationale. D’où l’importance, souligne-t-il, d’engager un débat démocratique ouvert et de privilégier une approche participative pour renforcer l’adhésion à la réforme et la mobilisation autour des facteurs de sa réussite. Il a également exhorté les nouveaux membres du Conseil à agir collectivement, à dialoguer et à écouter pour élaborer des idées et des recommandations, avec un esprit national créatif.
Par ailleurs, et renvoyant aux orientations que Sa Majesté le Roi Mohammed VI lui a données, après l’avoir nommé à la tête du Conseil, M. El Malki a indiqué que le Souverain a insisté sur la nécessité d’une mise en œuvre optimale des missions que la Constitution confère au Conseil. Il a appelé dans cette optique à renforcer la coordination et la coopération avec les départements gouvernementaux et les institutions concernées, et à ouvrir de nouvelles perspectives de coopération, conformément aux Orientations Royales. De même, M. El Malki est d’avis que la vision stratégique 2015-2030 et de la loi-cadre relative au système d’éducation, de formation et de recherche scientifique constituent le fondement d’une nouvelle étape dans la réforme du système éducatif, à même d’insuffler un nouveau souffle à cette dynamique de réforme de l’école nationale.
Le nouveau président du CSEFRS a aussi souligné l’importance des rapports d’évaluation réalisés par l’instance nationale d’évaluation auprès du Conseil et leur apport au traitement des différentes questions éducatives au niveau national, relevant que la composition du Conseil lui permet d’être un espace propice de débat entre les experts et les acteurs du secteur associatif.
Le CSEFRS s'inscrit dans un élan de continuité créative
Dans le cadre de la continuité des institutions et du service public, ce mandat s’inscrit dans le sillage de la continuité et l’accumulation créative, a-t-il dit, saluant les efforts et les actions entrepris par les membres du Conseil lors du précédent mandat. À noter que S.M. le Roi avait nommé, le 14 novembre dernier, Habib El Malki nouveau président du Conseil.
Au cours d’une audience, le Souverain a donné Ses Hautes Orientations au nouveau président du Conseil pour la mise en œuvre optimale des missions confiées par la Constitution à cette institution, en vue de promouvoir l’école marocaine, émettre des avis au sujet de toutes les politiques publiques et les questions nationales concernant l’éducation, la formation et la recherche scientifique, et de contribuer à l’évaluation des politiques et programmes publics dans ce secteur crucial pour l’avenir du Maroc, indique le Cabinet Royal dans un communiqué. S.M. le Roi a aussi souligné la nécessité pour le Conseil, en tant qu’institution consultative, d’accompagner la réforme du système de l’éducation et de la formation, en coordination avec les départements gouvernementaux et les établissements concernés, afin de réaliser les principaux objectifs de cette réforme en ce qui concerne la promotion de la qualité de l’enseignement à tous les niveaux, la réalisation de l’équité et de l’égalité des chances dans ce domaine, la maîtrise des langues étrangères et l’encouragement de la recherche scientifique, à même de contribuer à la qualification du capital humain national et de faciliter l’intégration des générations actuelles et futures dans la dynamique de développement que connaît le pays.
Le mercredi 16 novembre dernier, S.M. le Roi avait nommé 20 membres au Conseil de la catégorie des experts et spécialistes, reconnus pour leur expertise et leur compétence dans les domaines de l’éducation, de la formation, de la recherche scientifique et de la culture, tout en prenant en considération la diversité et la complémentarité entre les spécialités. Ces nouveaux membres sont Jamil Salmi, Amina Lemrini El Ouahabi, Amine Bensaïd, Youssef Saadani Hassani, Assia Akesbi Msefer, Mohamed Sghir Janjar, Hamid Bouchikhi, Mohamed Bernoussi, Aïcha El Hajjami, Laïla Bensliman, Mokhtari Kouider, Amal El Fallah Seghrouchni, Salah El Ouadie, Fouad Chafiki, Jamal Belahrech, Moulay Driss Alaoui, Mohamed Amine Sbihi, Mohamed Slassi Sennou, Rachid Benzine et Fatima Zahra Biaz.