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Les engagements de prêts du FEC culminent à 1,8 milliard de DH au 1er semestre 2022

La machine des crédits du Fonds d’équipement communal continue de tourner à un rythme soutenu. Au premier semestre de l’année, la Banque spécialisée dans le financement des collectivités territoriales à décaissé 1,3 milliard de DH de prêts. Ses engagements, eux, culminent à 1,8 milliard de DH, en hausse de 19% sur un an. Le Fonds, qui fait de l’évaluation des risques sociaux et environnementaux une condition sine qua none à tout financement de projets territoriaux, indique que 80,5% des projets financés sont classés dans la «Catégorie D», regroupant les projets à risques minimes dont les impacts probables sont maîtrisables.

Les engagements de prêts du FEC culminent à 1,8 milliard de DH au 1er semestre 2022
À fin juin 2022, l’endettement financier du FEC pèse plus de 21,5 milliards de dirhams, constitué principalement de ressources mobilisées sur le marché financier intérieur, notamment à travers les emprunts obligataires qui y représentent une part de plus de 44%.

Le Fonds d’équipement communal (FEC) poursuit la dynamique de financement des collectivités territoriales. Au premier semestre de l’année, les décaissements de prêts effectués par la Banque culminent à plus de 1,3 milliard de dirhams. Ces fonds ont permis le financement de plusieurs projets portés par les différentes catégories de collectivités territoriales et dont plus de 24% s’inscrivent dans le cadre du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS). Les financements ont principalement porté sur la réalisation de projets d’aménagements urbains, notamment pour la mise en œuvre de programmes de mise à niveau des villes, d’équipements spécialisés et d’infrastructures routières. De leur côté, les engagements de prêts s’élèvent à plus de 1,8 milliard de dirhams, en hausse de plus de 19% sur un an et dont plus de 87% ont été accordés aux Conseils régionaux et aux Conseils préfectoraux et provinciaux, respectivement à hauteur de 53 et 34%. Reflet d’une création de valeur continue, les créances sur la clientèle ont atteint, elles, près de 26 milliards de dirhams à fin juin dernier, en hausse de près de 3% en glissement annuel. Par ailleurs, le Produit net bancaire (PNB) du FEC s’est établi à 323 millions de dirhams au terme du premier semestre, s’affichant en légère appréciation sur un an, et ce grâce notamment à l’effet conjugué du niveau des opérations et de la qualité du portefeuille à date. À fin juin 2022, l’endettement financier de la Banque pèse plus de 21,5 milliards de dirhams, constitué principalement de ressources mobilisées sur le marché financier intérieur, notamment à travers les emprunts obligataires qui y représentent une part de plus de 44%.

Risques sociaux et environnementaux des projets : Le FEC serre la vis

Le Fonds affirme que l’un de ses principaux piliers fondamentaux est son «engagement résolu» à faire de l’évaluation des risques environnementaux et sociaux une condition sine qua non à tout financement de projets territoriaux, et ce par l’application d’un référentiel, de niveau des standards internationaux, décliné sous forme d’une politique Environnementale et Sociale (E&S). Sur le plan stratégique, la Banque a scellé, au deuxième trimestre de l’année, son corpus E&S composé de la politique E&S et des procédures garantissant la standardisation de la conduite de l’évaluation des risques E&S. «L’intégration de cette évaluation dans toute la chaîne de valeur marque la volonté du FEC à continuer d’innover afin de mieux servir un développement des territoires bas carbone, durable et résilient aux impacts des changements climatiques, permettant ainsi de contribuer aux efforts du Royaume en la matière», souligne l’institution. Sur le plan opérationnel, le rating E&S résultant de cette évaluation, au titre du premier semestre 2022, fait ressortir que 80,5% des projets financés sont classés dans la «Catégorie D», qui regroupe les projets à risques minimes dont les impacts probables sont maîtrisables, 17,1% sont classés dans la «Catégorie C», qui regroupe les projets à risques minimes requérant quelques mesures spécifiques d’atténuation et 2,4% sont classés dans la «Catégorie B», qui renferme les projets à risques limités nécessitant l’intégration des mesures préconisées par les études d’impact E&S réalisées. Par ailleurs, précise la Banque, aucun projet de «Catégorie A» n’a été recensé. Cette catégorie, rappelons-le, regroupe les projets qui peuvent entraîner des impacts environnementaux ou sociaux négatifs, jugés importants, élevés ou irréversibles et difficilement maîtrisables.

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