Abdellatif Miraoui s’attaque à l’un des chantiers les plus complexes du ministère de l’Enseignement supérieur. Il s’agit de l’équivalence des diplômes. Le département de l’enseignement supérieur s’attèle à étudier et finaliser les demandes d’équivalences et en informer les concernés. C’est ce qu’a indiqué le ministre dans une réponse à une question écrite du groupe parlementaire du MP. Il s’agit en effet d’un processus long et minutieux qui implique l’intervention de 5 commissions spécialisées dans les différents domaines. Ces commissions sont habilitées à accorder l’équivalence, ou non, selon des critères bien définis. « L’étude de ces demandes d’équivalence nécessite un contrôle minutieux des cursus universitaires des personnes concernées de la part de professeurs chercheurs dans les différentes spécialités », a noté le ministre. Ainsi, et pour accélérer ce processus, le département de l’enseignement supérieur a mis en place une plateforme électronique e-équivalence pour recevoir les différentes demandes. « Le ministère veille à digitaliser le processus depuis le dépôt de la demande avec les documents requis qui seront étudiés par un comité dédié avant de passer au dépôt physique du dossier », note M. Miraoui.
Par ailleurs, le ministère se penche actuellement sur la révision générale de la loi-cadre relative à l’homologation des diplômes afin de garantir une cohérence entre les différentes spécialités.
A noter que les commissions sectorielles d’équivalence des diplômes ont examiné, durant l’année universitaire 2021-2022, 2794 dossiers dans les différentes spécialités.