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Au terme de la 18e édition des Championnats du monde d’athlétisme, disputée à Eugene du 15 au 24 juillet, l’heure est au bilan. Le Maroc termine au 22e rang au tableau des médailles, aux côtés de la France, du Kazakhstan, des Bahamas, du Portugal, du Qatar, de la Slovénie et du Venezuela. La joie et la fierté des Marocains ont été immenses à la suite du titre de champion du monde arraché par Soufiane El Bakkali au 3.000 m steeple. Mais comme lors des Jeux olympiques de Tokyo l’an passé, la médaille d’or d’El Bakkali est la seule accrochée au palmarès marocain.
Aucun athlète en finale de son épreuve
Derrière l’exploit historique du natif de Fès, le seul à monter sur un podium lors des deux précédentes éditions des Mondiaux, c’est le néant total. Non seulement aucun des 14 autres athlètes marocains n’a arraché un titre, mais aucun d’entre eux n’a réussi à se hisser en finale, dans chacune des épreuves dans lesquelles ils ont concouru. C’est la première fois dans l’histoire de la participation marocaine qu’un seul athlète arrive en finale. Les seuls qui s’en sont approchés sont Abdelati El Guesse, Elhassan Moujahid et Mouad Zahafi, qui ont tous les trois atteint les demi-finales du 800 mètres. Il y avait bien des représentants du Royaume au marathon et au 10.000 m, mais ces deux épreuves se disputent directement au niveau des finales.
Un maximum d’une médaille par édition depuis 17 ans
Pis encore, la faible participation marocaine est devenue, au fil des années, une véritable tendance depuis 2009 : celle de la médaille unique par édition, les trois dernières portant toutes la signature de Soufiane El Bakkali. C’était déjà le cas à Osaka 2007 et lors des deux premières éditions (Helsinki 1983 et Rome 1987), mais la différence est que cette fois-ci, les athlètes n’ont même pas pu fouler les pistes lors d’une finale. À deux ans des Jeux olympiques, Paris 2024, seul Soufiane El Bakkali représente les espoirs marocains d’entendre l’hymne national retentir. En août 2023, Budapest (Hongrie) abrite la 19e édition des Championnats du monde d’athlétisme. Mais là encore, les fans de l’athlétisme national ne s’attendent pas à un sursaut.
