À l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées, célébrée le 3 décembre de chaque année, «Hadaf», association des parents et amis des personnes en situation de handicap mental, a inauguré, mercredi dernier, sa maison d'hôtes solidaire Dar Diaf à Rabat.
Fruit d’un partenariat avec la Fondation OCP, le projet de remise à niveau, de développement et de pérennisation de la maison d’accueil Dar Diaf s’inscrit dans le cadre d’une stratégie globale de l'association, visant à développer des activités génératrices de revenus à travers des projets socio-éducatifs et à sensibiliser à l’importance de l’inclusion socioprofessionnelle des personnes en situation de handicap mental.
Restaurée, avec l’appui et l’accompagnement de la Fondation OCP, partenaire exclusif dans la réalisation de ce projet, Dar Diaf est une somptueuse maison d’hôtes créée par l’association en 2005 et sise au sein même des locaux du Centre socioprofessionnel «Hadaf». Elle est constituée de 8 chambres pouvant accueillir jusqu’à 17 personnes dans un cadre calme et agréable. Idéale pour des séjours ponctuels, Dar Diaf offre à ses hôtes plusieurs commodités pratiques pouvant garantir confort et tranquillité.
L'insertion des jeunes en situation de handicap mental, un défi de taille
Dar Diaf est aujourd'hui un lieu d’hébergement, de stage, de socialisation et d’autonomisation des jeunes en situation de handicap mental bénéficiaires du Centre socioprofessionnel «Hadaf». Véritable vitrine du savoir-faire des jeunes apprentis du Centre, Dar Diaf expose fièrement leurs meubles, leurs toiles et leurs œuvres artistiques.
Plus qu’une activité génératrice de revenus, Dar Diaf est l’occasion pour les jeunes apprentis de partager leurs compétences en situation réelle. «La création et le développement de ces activités génératrices de revenus sont la suite logique de notre démarche vers l’inclusion sociale et professionnelle de nos jeunes apprenti(e)s. Notre principal objectif est l’insertion des jeunes en situation de handicap mental dans le milieu du travail ordinaire ou en milieu protégé au sein même de notre établissement», souligne Amina Msefer, présidente de l’association «Hadaf».