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Hausse des cas de divorce au Maroc : les raisons selon Abdellatif Ouahbi

Le Maroc a enregistré ces deux dernières années une hausse sensible des cas de divorce. Un constat que le ministre de la Justice explique par une prise de conscience dans le couple de la nécessité de gérer les divorces sur la base de l’entente et du dialogue et l’assouplissement de la procédure de divorce en cas d’accord entre les deux parties.

Hausse des cas de divorce au Maroc : les raisons selon Abdellatif Ouahbi

En réponse à une question écrite du groupe parlementaire du PJD sur «l'augmentation des cas de divorce», Abdellatif Ouahbi a rappelé que les cas de divorce avaient connu une baisse depuis l'entrée en vigueur de la Moudawana en 2004, avant de repartir à la hausse en 2021 pour atteindre 26.957 cas (+6.585 par rapport à 2020). Notant toutefois que la part du divorce par consentement mutuel dans le total des cas de divorce a sensiblement augmenté (76% contre 7% en 2004). Le ministre a attribué les raisons de cette situation à plusieurs facteurs, dont la prise de conscience croissante du couple de l'importance de mettre fin à la relation conjugale de manière amicale, de résoudre les conflits familiaux par le dialogue pour parvenir à un accord, la souplesse et la facilité qui caractérisent ce type de divorce. Il a par ailleurs indiqué que le divorce révocable est sur une tendance baissière, soit 526 cas en 2021 contre 7.146 cas en 2004.

Le ministre a rappelé dans sa réponse les évolutions apportées par le code de la famille en la matière et dont l’objectif est de protéger les droits de la femme et de préserver l'intérêt de l'enfant. «Le code de la famille comprend de nombreuses garanties pour faire progresser l'institution de la famille avec toutes ses composantes pour lui permettre de continuer à remplir ses fonctions de première cellule de la société», note le ministre. Et de rappeler les mesures restrictives pour réduire les abus dont le mari pouvait faire usage et éviter ainsi le préjudice qui résulte du divorce que ce soit pour la femme ou les enfants. M. Ouahbi met toutefois en exergue les dispositions du législateur pour donner toutes les chances à la réconciliation dans le couple avant de procéder au divorce.

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