Une belle initiative de reconnaissance, dont la coordination a été confiée au PDG des éditions Marsam, Rachid Chraibi. Sachant que Mohamed Ali fait partie des artistes de la génération des années 1960 qui ont laissé leur empreinte dans le répertoire de la chanson marocaine moderne. Son mémorable tube «Lamkhantar» avait été très apprécié par le large public dès sa sortie en 1968. Sa voix forte et rarissime, qui ne jurait que par le classique arabe, a changé de cap après quelques années de son parcours professionnel pour s’adonner à la chanson marocaine moderne, et ce grâce à son ami d’enfance, feu Tayeb El Alej, grand parolier du Zajal. Ainsi est née la chanson «Lamkhantar» sur des paroles de Jamal Al Ouazzani qu’on peut toujours trouver, en versions filmées, dans les archives de la télévision.
De son côté, le chanteur et compositeur Mohamed Ali a exprimé sa joie pour cette attention qu’on lui a portée en lui rendant cet hommage. «Cet intérêt de la part de ces institutions me va droit au cœur. J’en suis très ravi, car tout artiste a besoin de cette reconnaissance, surtout quand elle vient de gens qui respectent l’art et la culture. Cela remonte le moral de l'artiste et lui donne de l'énergie pour travailler encore plus et donner le meilleur de lui-même. Car, il ne faut pas oublier que l’art est la nourriture de l’âme», indique l’artiste Mohamed Ali qui a reçu, à cette occasion, une attestation de reconnaissance et plusieurs cadeaux en souvenir de ce Ftour d’amitié et de considération, offerts par Mountada Al Malhoun de Rabat, le Forum de l’amitié et de l’art, Jamaât Ahl Al Hawa de Rabat et le Club Rotary de Rabat.
***************BiographieNé à Marrakech, Mohamed Ali a appris tout jeune Sayed Darouich, Mohamed Abdelouahab, Oum Keltoum et Farid Al Atrache qu'il chantait en famille ou dans les mariages de ses voisins et amis. Très admiré par son entourage, un jour il a pu charmer l’artiste Ahmed Zniber qui lui a proposé de rejoindre la radio comme choriste et chanteur tout en suivant les cours du Conservatoire de la place Pietri, dirigé par Abdelwahab Agoumi. Comme il a été initié au luth par Ahmed El Bidaoui. Par la suite, El Gharbaoui lui compose «Dikrayat», sa première chanson dont les paroles sont signées Ahmed Nadim. Suivent des compositions d'Ahmed Bidaoui, Mohamed Benbrahim (Al Firdaws Al Mafqoud), Abdenbi Jirari (Rafiqati). Plus tard, Mohamed Ali a fini par composer lui-même ses chansons, notamment «Hrouf Zine», «Khadouk allia», «El walf», puis «Lamkhantar»…