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Dakhla : les Etats-Unis soutiennent les jeunes, les femmes et les précaires (entretien)

L’Initiative de partenariat des États-Unis au Moyen-Orient (MEPI) soutient les partenariats entre les citoyens, les organisations non gouvernementales, le secteur privé et les institutions gouvernementales afin de promouvoir des solutions communes et partagées pour les populations du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Lors de sa participation au Forum des investisseurs internationaux de Dakhla, Laila M. Hasan, directrice régionale de la MEPI, passe en revue les différents chantiers dans lesquels est engagée cette institution relevant de l’Ambassade des États-Unis au Maroc.

Dakhla : les Etats-Unis soutiennent les jeunes, les femmes et les précaires (entretien)
Laila M. Hasan

Le Matin : À quel titre la MEPI participe-t-elle au Forum des investisseurs internationaux de Dakhla ?
Laila M. Hasan
: Notre Bureau MEPI (Middle East Partnership Initiative, Ndlr), dont je suis la directrice régionale et qui est l’Initiative de partenariat des États-Unis au Moyen-Orient, est responsable des projets et programmes que nous menons en Afrique du Nord. Nous sommes très actifs ici à Dakhla et à Laâyoune, où nous avons investi plus de 7 millions de dollars américains depuis 2018. Nous avons déjà finalisé deux projets et d’autres sont en cours de réalisation.
Il est ainsi tout à fait naturel que nous soyons à Dakhla aujourd’hui, afin de prendre part au Forum des investisseurs internationaux, d’autant plus que l’un de nos projets est dirigé et géré par «J.E. Austin Associates Inc», qui avait lancé «Dakhla Connet», programme partenaire de la région de Dakhla-Oued Eddahab dans l’organisation de cet événement.

Quels sont les programmes dans lesquels la MEPI est engagée au niveau de la région de Dakhla-Oued Eddahab et quel est leur impact sur les populations ?

À travers ce programme, nous faisons progresser l’engagement direct et productif des citoyens avec les acteurs politiques locaux, dans l’optique d’établir une implication plus large des citoyens dans la gouvernance, afin de garantir une prise de décision inclusive et des processus politiques transparents. Notre objectif est de soutenir des partenariats significatifs entre les citoyens, la société civile, le secteur privé et les gouvernants.
En ce sens, notre programme avec «J.E. Austin Associates Inc», qui a débuté en 2018, vise à stimuler l’emploi durable dans le secteur privé, ainsi que les opportunités économiques parmi les jeunes, les femmes et les couches sociales en situation de précarité à Dakhla. Aussi, J.E. Austin a lancé «Dakhla Connect» puis «Laâyoune Connect».

De quelle nature sont les partenariats que vous avez conclus avec différentes parties et quelles en sont les perspectives ?

Notre rôle en tant que gouvernement américain, nous avons octroyé à J.E. Austin une subvention à travers MEPI, et c’est J.E. Austin qui a créé des liens avec la région de Dakhla-Oued Eddahab, les entreprises, la société civile, etc. Des liens très forts, réellement, tissés avec la communauté de Dakhla. Et il a y eu conclusion de différents types de partenariats, au niveau du gouvernement, de la société civile, des autorités locales, des citoyens… C’est aussi pour créer des capacités pour les très petites entreprises, les artisans et surtout pour les femmes regroupées en coopératives. Notre but est de fortement les soutenir, et tout cela se fait à travers le programme J.E. Austin Associates Inc.

Quels sont les projets programmés dans les court et moyen termes au niveau de la région ?

Nous travaillons actuellement sur un projet qui est en cours de finalisation, et qui sera lancé le mois prochain. Ce projet est destiné aux communautés locales et sera déployé à Dakhla, Laâyoune et Boujdour. Contrairement aux programmes précédents, celui-ci ne se focalisera pas sur les opportunités économiques, mais plutôt sur la gouvernance participative auprès des citoyens.

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