En déplacement dans la capitale angolaise pour y affronter Petro Ateltico en demi-finale aller de la Ligue des champions, le Wydad Casablanca doit s’attendre à plusieurs difficultés. Entre les absences et les conditions dans lesquels se déroule le match, retour sur les obstacles qu’affrontent les hommes de Walid Regragui.
Le Wydad Casablanca dispute ce samedi (13 h) la demi-finale aller de la Ligue des champions, face au Petro Atletico. Les hommes de Walid Regragui sont à 180 minutes d’une troisième finale en 5 ans et ont la possibilité d’ajouter une troisième étoile africaine à leur palmarès. Sur la pelouse du stade du 11 novembre à Luanda, les choses devraient être compliquées pour les Rouges.
Les forfaits au milieu de terrain
Dans un effectif déjà impacté par l’interdiction du mercato hivernal, Walid Regragui doit, en outre, se passer de joueurs importants lors de ce déplacement. Le Wydad est privé de Jalal Daoudi, qui a écopé d’un carton rouge direct lors du match aller à Alger. En plus de son apport physique et de sa polyvalence – il peut jouer dans l’axe comme sur l’aile –, Jalal Daoudi est un véritable «guerrier» sur le terrain et a même été l’auteur d’un très joli but sur cette même pelouse du stade de Luanda. Blessé grièvement face à l’AS FAR, Muayad Ellafi est définitivement forfait pour le reste de la saison et manquera beaucoup au secteur créatif de l’attaque wydadie. L’incertitude planait en revanche autour de la participation de Reda Jaadi. Regragui a finalement décidé de s’en passer. Le risque d'une rechute était finalement trop grand. Jaadi pourrait cependant s’avérer être une arme en plus pour le match retour.
La chaleur suffocante à Luanda
Parmi les facteurs qui peuvent impacter le rendement des Wydadis dans la capitale angolaise, on trouve la chaleur suffocante à Luanda. En février, avec un mercure qui affichait les 27 degrés, les coéquipiers d’Achraf Dari avaient trouvé énormément de difficultés à s’adapter au climat local. Le choix de la part des Angolais de faire jouer ce match en début d’après-midi n’est pas anodin et pourrait être déterminant pour les locaux. Toutefois, le WAC a énormément gagné en expérience au fil de ses campagnes africaines, mais surtout depuis la phase de groupes et la réalité de ce match est bien différente des deux autres qui ont opposé les deux clubs cette saison.
Les polémiques inévitables sur l'arbitrage
La nomination d’un corps arbitral algérien pour diriger la rencontre a soulevé les interrogations des supporters wydadis. Tout en évitant de jeter le discrédit sur Mustapha Ghorbal et ses assistants, l’arbitrage en Afrique a souffert de toutes les polémiques possibles et imaginables ces derniers mois. Si l’on ajoute le fait que la technologie du VAR n’a été expérimentée qu’une seule fois à Luanda (quart de finale aller face aux Mamelodi Sundowns), la partie est loin d’être facile pour les représentants du football national. Walid Regragui et ses hommes sont, certes, devant une mission délicate et doivent à tout prix éviter de boire la tasse à Luanda. Mais tout au long de cette saison, les Rouges ont montré une personnalité et un esprit à toute épreuve. Surtout dans les moments de grande difficulté.