Le destin fait parfois bien les choses. Dans le monde du football, le terrain est souvent le théâtre de retrouvailles. C’est le cas du gardien de but des Lions de l‘Atlas, Yassine Bounou, qui s’impose chaque jour comme l’un des meilleurs à son poste dans le monde entier. En effet, né à Montréal en avril 1991, Bounou est rentré au Maroc à un âge très précoce en compagnie de sa famille. Depuis, il a gravi les échelons du football jusqu’à se qualifier pour une deuxième Coupe du monde d’affilée avec la sélection nationale du Maroc. Si en 2018, l’ancien keeper du Wydad n’a pas eu beaucoup d'état d'âme, au Qatar, les choses auront l’air bien différentes. C’est donc ce moment de la carrière de «Bono» que le destin a choisi pour le mettre à l’épreuve.
Dans le groupe F, le Maroc a hérité de la Croatie, la Belgique et le Canada, le pays natal de Bounou. Intervenu dans l’émission «A Balon parado» sur la chaine officielle du Séville FC, Bounou est revenu sur un épisode lié au pays de la feuille d’érable. «J’ai été contacté par Benito Floro quand il était sélectionneur là-bas (2013-2016). Je n’avais pas encore joué pour la sélection nationale», a-t-il indiqué. «Finalement, ça ne s’est pas fait. Mon rêve était de jouer pour le Maroc, parce que j’ai joué dans toutes les catégories de jeunes de la sélection et c’était naturel de rêver des Lions de l’Atlas.» Il poursuit avec une projection sur le tournoi planétaire. «Le Canada est une sélection qui a beaucoup progressé et maintenant, on doit se préparer pour les affronter», a-t-il conclu.