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Médecine régénérative : L’UM6SS et Regen Lab s'allient pour développer la thérapie cellulaire au Maroc

L'Université Mohammed VI des sciences de la santé vient de signer une convention de partenariat avec le laboratoire suisse Regen Lab en vue de développer des projets de recherche scientifique en matière de médecine régénérative. Les produits fruits de cette collaboration seront destinés en priorité au marché marocain en perspective de les exporter à l'international.

Médecine régénérative : L’UM6SS et Regen Lab s'allient pour développer la thérapie cellulaire au Maroc
En vertu de cette convention, les deux parties seront amenées à fédérer leurs efforts et à mettre en place des projets dans le domaine de la thérapie cellulaire. Ph. Seddik

Dans le cadre de ses efforts visant, entre autres, le développement de la recherche scientifique, l'Université Mohammed VI des sciences de la santé (UM6SS) a procédé, vendredi 20 mai, à la signature d’une convention de partenariat avec le laboratoire suisse Regen Lab. L’initiative vise à permettre aux deux parties de développer des projets communs de recherche en matière de médecine régénérative, particulièrement dans la thérapie cellulaire. Dans une déclaration accordée au quotidien «Le Matin», Said Oulbacha, vice-président de l’UM6SS, a souligné que ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la vision stratégique du Royaume qui consiste à favoriser la recherche et le développement scientifique à travers notamment l’industrialisation des produits de la technologie biomédicale.

En vertu de cette convention, a-t-il ajouté, les deux parties seront amenées à fédérer leurs efforts, échanger leur expérience et mettre en place des projets dans le domaine de la thérapie cellulaire basée sur le processus de Regen Lab. De son côté, Antoine Turzi, président fondateur du laboratoire Regen Lab, a confirmé que le but de ce partenariat est d'innover et d'inventer de nouvelles thérapies et surtout de les breveter ensemble. «Les produits fruits de cette collaboration seront destinés en priorité au marché marocain en perspective de les exporter à l'international», a-t-il noté, avant de relever que les deux parties vont focaliser au début sur les technologies de santé publique étant donné l'intérêt qu'elle revêt pour la population. Rappelons, par ailleurs, que la thérapie cellulaire basée sur le sang, la moelle osseuse et les cellules du patient, en particulier, exige de la recherche scientifique, ce qui nécessite de l’investissement dans le développement et l'innovation.

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