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Les ténors de l’Union socialiste des forces populaires (USFP) ont gardé leurs postes à la tête des instances décisionnelles du parti. Lors de la première session de leur conseil national depuis la tenue du congrès national, les socialistes ont élu les membres du parlement du parti. Sans surprise, c’est toujours Habib El Malki qui préside le conseil national du premier parti de l’opposition. De son côté, Abdelwahed Radi, le doyen des parlementaires marocains, a obtenu la présidence de la commission de déontologie et d’arbitrage. La commission nationale de surveillance des finances, de l’administration et des biens est, quant à elle, revenue à Atika Jebrou. S’agissant du bureau politique, sa composition a été renforcée par l’arrivée de nouveaux membres au moment où les anciens ont gardé leurs positions. On y compte notamment le président du Conseil national de la presse, Younes Moujahid, le président de la Chambre des pêches maritimes de la Méditerranée, Youssef Benjelloun, l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Ben Abdelkader, ainsi que le fils de Habib El Malki, Tarik El Malki, et la fille de Driss Lachgar, Khaoula Lachgar. Prenant la parole lors de cette réunion, le premier secrétaire, Driss Lachgar, a affirmé que le parti s’inscrit dans une démarche de continuité et d’ouverture tout en misant sur le renouvellement. Une démarche qui impose que de nouvelles figures fassent leur entrée dans les instances décisionnelles. «D’autres seront appelés à poursuivre leur action militante en dehors de ces instances tout en mettant leur expérience et leur expertise au service du parti», a souligné M. Lachgar.
À rappeler que le nombre des membres du conseil national de l’USFP est passé de 300 avant le dernier congrès à plus de 450. Une hausse dictée par les performances du parti lors des dernières élections, a souligné le premier secrétaire du parti qui expliquait l’élargissement de la composition du bureau politique.
