Le directeur central de la police judiciaire et directeur du bureau Interpol Maroc, Mohamed Dkhissi, a indiqué que le Maroc est parvenu à avorter plus de 500 projets terroristes depuis 2002. M. Dkhissi s’exprimait lors de la séance d’ouverture, ce mardi, du congrès mondial sur la sureté et les nouvelles menaces chimiques organisé à Marrakech. Il a ainsi souligné que l'approche volontariste de lutte contre le terrorisme et l'extrémisme adoptée par le Maroc a permis, dans son volet sécuritaire, le démantèlement de 214 cellules terroristes entre 2002 et 2021 permettant de traduire 4.304 personnes devant la justice. Et de préciser que 88% de ces cellules démantelées étaient liées à l'organisation de daech et ce dès 2013. Le responsable a également noté que les services de sécurité ont réussi, en 2016, à arrêter dix membres d'une cellule de daech, qui avaient bénéficié d'une formation à l'étranger et qui s'apprêtaient à commettre des actes terroristes à l'aide d'engins explosifs artisanaux contenant des matières biologiques sous forme de toxine tétanique.
M. Dkhissi a tenu a exposé la stratégie marocaine pour la lutte contre le terrorisme et a expliqué que cet engagement s'est traduit notamment par la ratification d'un ensemble d'accords internationaux et l'élaboration d'un cadre juridique et législatif avancé en adéquation avec les défis imposés par le phénomène terroriste.
Le Congrès mondial sur la sûreté et les nouvelles menaces chimiques se penche sur l’évolution de ces menaces, les tactiques, techniques et procédures d’achat des acteurs non étatiques, les récents actes de terrorisme chimique et attentats à l’explosif, et les techniques efficaces de détection, de prévention et de réduction des risques en la matière.