La sélection nationale dispute dimanche, l’un des matchs les plus importants de son histoire contemporaine. Face à la Belgique, pour le compte de la 2e journée du groupe F, les Lions de l’Atlas sont dans l’obligation de s’imposer ou, du moins, éviter la défaite face aux Diables rouges afin de garder intactes leurs chances de qualification aux huitièmes de finale. Mais pour sortir avec un résultat satisfaisant face aux coéquipiers d’Eden Hazard, il faut marquer. «Il faut encourager les joueurs, a martelé Walid Regragui en conférence de presse, samedi. Nous sommes Marocains et en tant que tels, on a besoin de confiance, pas des doutes.» Le sélectionneur national cite l’exemple d’Abdessamad Ezzalzouli, critiqué pour ses pertes de balle lors du premier match face à la Croatie. «Quand Abde entre sur le terrain, il a ma confiance parce que ce sera un très grand joueur. Il faut l’aider et non pas dire ‘regardez ce qu’il a fait’. Au contaire, il faut l’encourager quand il rentre dans le dernier quart d’heure. Même s’il perd le ballon, ce n’est pas un problème. Tout le peuple est avec toi.»
Regragui : nous avons besoin d'une union nationale autour des Lions de l’Atlas
A son arrivée à la tête du staff technique de la sélection, Regragui avait demandé à ce qu’il y ait une union nationale autour des Lions de l’Atlas. «Avant la Coupe du monde, je disais que cette union nationale apportait de l’énergie positive. Ne pensez pas que je disais le ballon peut heurter le poteau et rentrer ou sortir, que je suis fou. Les ondes positives ou négatives ont leur poids dans le football.»
Walid revient à la charge pour demander le soutien inconditionnel des supporters marocains. «Si demain, nous sommes unis avec le public et que tout un chacun dise ‘Inchallah’ avec bonne foi et que les garçons vont se battre et la balle va rentrer, on va gagner.» Regragui n’oublie pas de lancer une petite pique aux détracteurs. «En revanche, s’il y en a qui disent ‘cette tête d’avocat parle trop, inchallah il perd et pourquoi il a enlevé celui-là pour emmener celui-ci’, la balle va heurter le poteau et va sortir.»
Walid termine malgré tout sur un message d’union et d’espoir : «Les garçons se battent, je peux vous l’assurer. Nous sommes avec vous et vous êtes avec nous et on le sait tous. Inchallah tout se passera bien.»