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Marthon des sables : Anna Comet Pascua vers un premier titre

Avec une 4e victoire d’étape d’affilée, la Catalane Anna Comet Pascua est en passe de gagner son premier Marathon des sables. Le podium qui se profile serait complété par deux autres néophytes, Sylvaine Cussot (France) et Aziza Elamrany (Maroc).

Marthon des sables : Anna Comet Pascua vers un premier titre
Anna Comet Pascua.

Cette première participation au Marathon des sables pour Anna Comet Pascua (ESP) tourne à la véritable démonstration de force : elle gagne étape après étape, faisant gonfler chaque jour son matelas de minutes d’avance sur sa poursuivante directe, Sylvaine Cussot (D129, France), elle aussi néophyte sur le MDS. Aziza Raji (D5, Maroc), victorieuse l’an passé, n’a pas réussi hier à contenir sa compatriote Aziza El Amrany (D6, Maroc), qui figure désormais à la troisième place au classement général. À 39 ans, Anna Comet Pascua est à la fois athlète, journaliste et auteure : elle dispose d’un joli palmarès en trail-running, avec une spécialité sur les distances de 30 à 50 km. Elle n’a toutefois pas décroché de victoire jusqu’à présent dans une course «majeure» : le 36e Marathon des sables serait sa première, demain, si tout se déroule bien lors de l’étape marathon. Ce serait la seconde Espagnole à gagner le Marathon des sables après Monica Aguilera en 2010, et d’après ses dires, il se pourrait fort qu’elle revienne confirmer son beau parcours une prochaine année. Sylvaine Cussot participe aussi à son premier MDS et tout se déroule au mieux pour l’ultra souriante Réunionnaise d’adoption, même si elle a quelques raisons de grimacer : «Le dos et les épaules, ce n’est pas la peine d’en parler…» Courbatue, mais enthousiaste, elle confie adorer l’expérience et a elle aussi déjà envie de revenir. En ce début d’après-midi, il reste une grosse vingtaine de participants sur le parcours, dispersés dans les dix derniers kilomètres. Les derniers sont attendus pour environ 16 h 30, soit 2 h 45 avant le couperet de la barrière horaire. Les presque 800 participants déjà arrivés profitent de la journée pour se soigner et se reposer, la tente médicale ne désemplit pas, pratiquement tous les postes étant occupés par des soins de pieds. Car il faut être en forme pour demain : il reste l’étape marathon, 42 km, et la médaille au bout.

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