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Comment le partenariat public-privé peut promouvoir l'autonomisation économique des femmes

Le secteur privé marocain est disposé et engagé à travailler en coordination avec le gouvernement pour promouvoir davantage l’autonomisation des femmes et réaliser l'objectif de 30% du taux d’activité des femmes à l’horizon 2026.

Comment le partenariat public-privé peut promouvoir l'autonomisation économique des femmes
La CGEM et le gouvernement se mobilisent pour l’autonomisation économique des femmes. Ph Kartouch

«Aucune démocratisation, ni croissance durable ne sont possibles sans l’amélioration de la condition des femmes», a souligné, mardi 8 mars à Casablanca, Chakib Alj, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), lors d’une rencontre organisée conjointement par la CGEM et le ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille sur «L’autonomisation économique des femmes, un impératif de développement», à l’occasion de la Journée mondiale des droits des femmes. Conscient que les femmes constituent les vecteurs du changement, M. Alj n’a pas manqué de rappeler qu’au niveau du «Global Gender Gap Report 2021 du Word Economic Forum», le Maroc occupe le 144e rang sur 156 pays en matière d’autonomisation économique des femmes et le taux de chômage féminin se situe à 16,2% contre 10,7% pour les hommes, et ce malgré les efforts déployés par notre pays pour réduire les inégalités de genre. Dans ce sens, le patron des patrons a mis l’accent sur la vision et les actions entreprises par la Confédération qui sont en alignement avec le nouveau modèle de développement et le programme du gouvernement qui s’est d’ailleurs engagé à augmenter de 20 à 30% le taux d’activité des femmes à l’horizon 2026.

«La Commission “Entreprise responsable et citoyenne” œuvre sans relâche pour la promotion de l’intégration économique de la femme à travers des initiatives au sein de l’entreprise et au niveau de la société marocaine dans sa globalité», a-t-il relevé sans oublier «la Charte de Responsabilité sociétale des entreprises de la Confédération» qui place la question de la lutte contre toutes les formes de discrimination et la promotion de l’égalité homme/femme parmi les priorités. «Je suis également fier d’annoncer que plus de 70% des membres de l’équipe permanente de la Confédération sont des femmes dont plusieurs d’entre elles occupent des postes de management», s’est-il félicité. Tout cela pour dire que le secteur privé marocain est disposé et engagé à travailler main dans la main avec le gouvernement pour promouvoir davantage l’autonomisation des femmes.

Cette rencontre a permis au ministère de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille de réitérer son engagement en faveur d’une croissance socio-économique inclusive impliquant davantage les femmes dans ce processus, à travers notamment différentes actions réalisées et en cours de réalisation dans le cadre de la déclinaison de la vision royale relative au renforcement des droits des femmes et leur autonomisation et du programme gouvernemental qui vise à augmenter le taux d'activité des femmes à l’horizon 2026. «Ce programme commence déjà à être décliné sur le terrain, en lançant un projet baptisé “Maghreb Qodorat wa Tamkkin” visant à accompagner 36.000 femmes», a déclaré au journal «Le Matin» Aawatif Hayar, ministre de la Solidarité, de l'insertion sociale et de la famille, saluant par la même occasion la CGEM qui a affiché «une volonté très forte pour que cette incubation et cet accompagnement aboutissent au développement de l'écosystème de l'entrepreneuriat féminin au Maroc».

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