La Fondation CDG, en s’associant à ces festivités, confirme son engagement et son dévouement continus pour l’art, notamment les arts visuels, qu’elle a toujours accompagnés et mis en exergue à travers de grandes expositions immortalisées par des catalogues et de Beaux Livres de qualité, et ce depuis la création de l’Espace Expressions CDG en 2010.
Une belle collection est, ainsi, offerte à voir, avec comme enjeu central la préservation de notre environnement. Puis, un hommage bien particulier au célèbre photographe-portraitiste de Tétouan, Mohamed Benraida, connu sous le nom de Cherradi, qui était très réputé par la photographie de studio. D’où une exposition individuelle lui est particulièrement dédiée à la galerie Mohamed El Fassi. Ses photos sublimes immortalisent des moments historiques et un patrimoine matériel marocain très important. Grâce à ses portraits du studio, «Cherradi est considéré comme l’un des premiers photographes marocains pionniers à avoir jeté les premières bases de la photographie de studio, sachant que ses premières tentatives dans ce sens remontent aux années 1950, à la ville d'Asilah, puis Tétouan où son étoile avait brillé», indique Jaâfar Akil, président de l’Association marocaine d’art photographique et directeur artistique des Rencontres photographiques de Rabat.
Et d’ajouter que «le choix de l’Association marocaine d’art photographique, en ce moment particulier, pour aborder visuellement le sujet des drames et des dégradations de l’environnement, se justifie par le fait que cette association est pleinement consciente de l’éminence et de la gravité de la catastrophe environnementale qui menace le monde contemporain». Jaâfar Akil précise, à ce propos, que d’importantes possibilités d’expression ont été octroyées aux artistes afin qu’ils puissent livrer leurs visions de la Terre d’Afrique, que ce soit par le biais de la participation d’artistes-plasticiens du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie, de la République du Congo, de l’Algérie, ou par la participation de photographes marocains du monde, entre autres artistes d’horizons divers.
À noter qu’une table ronde sur les «Droits de l’image, droit à l’image à l’époque du numérique et de sa globalisation» a été animée, le 23 septembre, par Abdelhakim Karman (enseignant-chercheur), Bilal Mziou (BMDA), Naima Samri (BMDA), Omar Seghrouchni (CNDP), et modérée par Abdelkerim Chiguer (auteur et enseignant-chercheur).Les artistes participants :Feu Mohamed Cherradi, Jaâfar Akil, Coulibaly Bakoo, Christian Barbé, Karim Barka, François Beaurain, Ahmed Benismael, Abderrazzak Benchaabane, Kenza Benjelloun, Aurèle Andrews-Benmejdoub, Youssef Bensaoud, Abdelghani Bibt, Adrien Bitibaly, Lhoucine Boubelrhiti, Hind Chaouat, Fanta Diarra, Badr El Hammami, Salman Ezzammoury, Nadia Ferroukhi, Abdelkebir Ghazzal, Zouheir Ibn El Farouk, Anas Kaaouachi, John Moussa Kalapo, Hicham Lasri, Lebon Chansard Ziavoula, Hassan Nadim, Amy Sow, Imad Manssour et Miloud Stira.