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Les Rencontres photographiques de Rabat sous le signe de la protection de l’environnement

La cinquième édition des Rencontres photographiques de Rabat (RPR), organisée sous le signe de la protection de l’environnement, se déroule à travers une triple exposition dans trois espaces prestigieux de la capitale, notamment celui de la Fondation CDG, puis les galeries Bab Rouah et Mohamed El Fassi. Cet événement, qui se poursuivra jusqu’au 22 octobre, fait partie des activités célébrant «Rabat, Capitale africaine de la culture».

Les Rencontres photographiques de Rabat sous le signe de la protection de l’environnement

La Fondation CDG, en s’associant à ces festivités, confirme son engagement et son dévouement continus pour l’art, notamment les arts visuels, qu’elle a toujours accompagnés et mis en exergue à travers de grandes expositions immortalisées par des catalogues et de Beaux Livres de qualité, et ce depuis la création de l’Espace Expressions CDG en 2010.
Pour cet événement des Rencontres photographiques de Rabat, la Fondation CDG avec son partenaire l’Association marocaine d’art photographique et le soutien du ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication ont prévu un programme riche en activités animées par des participants marocains, africains et ceux venus d’autres pays du monde. Il offre à voir des œuvres photographiques, des installations, des vidéos, qui prônent la diversité et l’ouverture, par le biais de la thématique de cette année «la Terre Mère» qui souffre de catastrophes naturelles et des conséquences du réchauffement climatique, l’augmentation du niveau des océans, les précipitations extrêmes et les bouleversements météorologiques incontrôlables, la dégradation de la biodiversité et la surexploitation des ressources, entre autres. «Le choix du sujet “La Terre Mère” est une invitation aux artistes marocains et étrangers à aborder ce thème d’actualité en présentant des œuvres visant à sensibiliser le public aux problèmes de l’environnement et à éveiller les consciences des acteurs politiques et de la société civile», souligne la directrice générale de la Fondation CDG, Dina Naciri.

Une belle collection est, ainsi, offerte à voir, avec comme enjeu central la préservation de notre environnement. Puis, un hommage bien particulier au célèbre photographe-portraitiste de Tétouan, Mohamed Benraida, connu sous le nom de Cherradi, qui était très réputé par la photographie de studio. D’où une exposition individuelle lui est particulièrement dédiée à la galerie Mohamed El Fassi. Ses photos sublimes immortalisent des moments historiques et un patrimoine matériel marocain très important. Grâce à ses portraits du studio, «Cherradi est considéré comme l’un des premiers photographes marocains pionniers à avoir jeté les premières bases de la photographie de studio, sachant que ses premières tentatives dans ce sens remontent aux années 1950, à la ville d'Asilah, puis Tétouan où son étoile avait brillé», indique Jaâfar Akil, président de l’Association marocaine d’art photographique et directeur artistique des Rencontres photographiques de Rabat.

Et d’ajouter que «le choix de l’Association marocaine d’art photographique, en ce moment particulier, pour aborder visuellement le sujet des drames et des dégradations de l’environnement, se justifie par le fait que cette association est pleinement consciente de l’éminence et de la gravité de la catastrophe environnementale qui menace le monde contemporain». Jaâfar Akil précise, à ce propos, que d’importantes possibilités d’expression ont été octroyées aux artistes afin qu’ils puissent livrer leurs visions de la Terre d’Afrique, que ce soit par le biais de la participation d’artistes-plasticiens du Mali, du Burkina Faso, de la Mauritanie, de la République du Congo, de l’Algérie, ou par la participation de photographes marocains du monde, entre autres artistes d’horizons divers.
À noter qu’une table ronde sur les «Droits de l’image, droit à l’image à l’époque du numérique et de sa globalisation» a été animée, le 23 septembre, par Abdelhakim Karman (enseignant-chercheur), Bilal Mziou (BMDA), Naima Samri (BMDA), Omar Seghrouchni (CNDP), et modérée par Abdelkerim Chiguer (auteur et enseignant-chercheur).

Les artistes participants :

Feu Mohamed Cherradi, Jaâfar Akil, Coulibaly Bakoo, Christian Barbé, Karim Barka, François Beaurain, Ahmed Benismael, Abderrazzak Benchaabane, Kenza Benjelloun, Aurèle Andrews-Benmejdoub, Youssef Bensaoud, Abdelghani Bibt, Adrien Bitibaly, Lhoucine Boubelrhiti, Hind Chaouat, Fanta Diarra, Badr El Hammami, Salman Ezzammoury, Nadia Ferroukhi, Abdelkebir Ghazzal, Zouheir Ibn El Farouk, Anas Kaaouachi, John Moussa Kalapo, Hicham Lasri, Lebon Chansard Ziavoula, Hassan Nadim, Amy Sow, Imad Manssour et Miloud Stira.
 

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