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Parution de l’ouvrage collectif «Rabat, Capitale culturelle de l’Afrique et du monde islamique – 2022»

Parution de l’ouvrage collectif «Rabat, Capitale culturelle de l’Afrique et du monde islamique – 2022»

Bien que placée au septentrion du continent africain et au couchant du monde islamique, Rabat se pare aisément des codes des cultures africaine et islamique. Ce privilège lui a valu en cette année 2022 d’être la «Capitale africaine de la culture» et la «Capitale culturelle du monde islamique».

Une double distinction qui méritait de faire appel à la plume d’une trentaine d’écrivains africains et arabo-musulmans, rassemblés dans un ouvrage qui raconte les récits de leurs coups de coeur pour Rabat. «Rabat, Capitale culturelle de l’Afrique et du monde islamique – 2022» est la toute dernière parution de la collection «Sembura», destinée à promouvoir les littératures africaines. Initié par la maison d’édition «La  roisée

des Chemins» en la personne de son directeur, Abdelkader Retnani, et dirigé par l’éminent écrivain Eugène Ébodé, ce collectif présente les récits d’une pléiade d’écrivains et de personnalités d’Afrique et du monde arabo-musulman. Ce qu’ils ont en commun, c’est la relation affective avec Rabat au fil de leurs visites ou de leurs séjours dans la capitale du Royaume. «La réparatrice du savoir ancestral» pour le Congolais 

Emmanuel Cirimwami Barhatulirwa, «La ville étoile», du diplomate-écrivain gabonais Éric Joël Békalé, «Comme un désir d’océan» pour le poète tunisien Tahar Bekri, «L’Appel de Rabat» de l’écrivain malien Ousmane Diarra, «La Porte du bonheur» selon l’administrateur de la Chaire des littératures et des arts africains Eugène Ébodé, «Rabat», tout simplement, pour l’écrivain algérien Yasmina Khadra, «Le berceau de

mon coeur» du côté de l’écrivaine et éditrice marocaine Rabiaa Marhouch, «R comme Rabat», pour l’ambassa- Hicham Oukerzaz deur itinérant sénégalais Fodé Sylla, ou  «Rabat, carrefour des religions et de latolérance», à en croire l’essayiste tchadien Éric Topona… Autant de textes, souvent drôles, parfois intimistes et généralement descriptifs. Ils saisissent le lecteur pour une traversée de Rabat sous le regard de personnalités fascinées par les charmes historique, civilisationnel, architectural, naturel et les arts de vivre d’une cité encensée.

«Cet ouvrage, regroupant les textes d’écrivains du Maroc et de l’ensemble du continent africain, est une pierre de cet édifice visant à donner tout son rayonnement et toute sa place à celle qui abrite, pour l’année 2022, le Salon international de l’édition et du livre (SIEL 2022). Ces auteurs rendent hommage à cette ville, à travers leurs  plumes, en partageant, dans les pagesde ce livre, leur relation avec cette terre

de culture», écrit le préfacier de ce collectif, Mohamed Mehdi Bensaid, ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication.

«Sembura porte ce projet de livre en hommage à Rabat, capitale africaine de la culture pour l’année 2022 ; une trentaine de belles plumes et  de grands noms de pays africains, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, y participe. D’autres voix prestigieuses venues du monde arabo-islamique s’y expriment, car Rabat est également la capitale culturelle du monde islamique. Ce collectif est une belle manière de célébrer la ville et de continuer à développer l’ambition de la collection “Sembura”, dédiée aux littératures africaines», indique pour sa part la directrice de la collection «Sembura », Rabiaa Marhouch, dans une déclaration au «Matin».

 Elle ajoute : «C’est grâce à l’Académie  du Royaume du Maroc, qui soutient “Sembura”, que l’idée de livres collectifs rassemblant les intelligences africaines s’est épanouie. En novembre dernier, nous avons procédé à l’ARM au lancement de la collection “Sembura” et du livre collectif “Qu’est-ce que l’Afrique ?” que le secrétaire perpétuel, le Pr Abdeljalil Lahjomri, nous a fait l’honneur de préfacer et de lui accorder un retentissement international.

Le Pr Lahjomri porte haut et fort le flambeau des arts et des cultures africaines dans ce qu’elles ont de plus noble, c’est-à-dire, le dialogue et l’ouverture à l’Autre et sur le monde. Et c’est heureux que cette vision devienne un modèle, essaime et inspire d’autres initiatives. L’Académie est un haut lieu de la culture et des rencontres entre les créateurs du continent ; d’ailleurs, plusieurs contributeurs racontent qu’ils ont découvert Rabat lors de colloques organisés par l’Académie et auxquels ils étaient conviés. Rabat peut être fière de sa beauté, de son  histoire, de ses richesses urbanistiques, architecturales, naturelles qui charment et inspirent de grandes plumes. Elle peut être fière 

d’être le siège de la plus prestigieuse institution culturelle du Royaume qui oeuvre depuis longtemps pour le rayonnement du patrimoine créatif

du continent et dont la récente et très enviée innovation est la création de la chaire des littératures et des arts africains. Tous ces atouts la désignent tout naturellement comme la première capitale africaine de la culture !» souligne encore Mme Marhouch.

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