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Le Syndicat National des Médecins du secteur Liberal (SNMSL) indique, dans un communiqué, que les mesures relatives à la taxation des médecins a été décidé « sans tenir compte de la situation financière des médecins ainsi que les coûts et les emprunts auxquels ils ont recours pour équiper et faire fonctionner les cliniques médicales ». Et d’ajouter que ces mesures viennent compliquer la situation des médecins privés « déjà en difficultés ».
Le syndicat note également que «l’Impôt sur le revenu des personnes physiques impose au médecin du secteur privé de payer 38% des bénéfices, similaires à 20% pour les sociétés commerciales ayant le même revenu, en plus de la taxe professionnelle, de la taxe urbaine et des cotisations de couverture maladie d'une valeur de 991 dirhams par mois, à savoir la valeur de cotisation la plus élevée dans notre pays».
Le SNMSL estime que ces mesures sont « inéquitables » et « injustes » et appellent le gouvernement à une refonte globale du système de taxation des médecins du privé en leur permettant de bénéficier du statut de "SARL à associé unique", ainsi qu’une refonte du système de la tarification nationale de référence, dans un contexte où quelque 600 médecins quittent le Royaume chaque année.
Dans son communiqué, le syndicat indique privilégier, pour l’heure, le dialogue mais n’exclut pas la possibilité di recours à des formes de protestation dans le futur.
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