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Pr. Khalid Ait Taleb : le gouvernement prépare une nouvelle loi sur les dons d’organes

Une nouvelle loi qui organise les transplantations d’organes au Maroc devra, selon Khalid Ait Taleb, étendre les conditions de don et de greffe. Une telle mesure pourra contribuer à encourager les donneurs d’organes et permettre de répondre au besoin urgent des malades.

Pr. Khalid Ait Taleb : le gouvernement prépare une nouvelle loi sur les dons d’organes

En réponse à une question du groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (PJD), Pr Khalid Ait Taleb, ministre de la Santé et de la Protection sociale, a annoncé que le gouvernement travaille sur l'élaboration d'une nouvelle loi relative au don et à la transplantation d'organes. Cette proposition devra élargir les conditions pour bénéficier de ces opérations. Pr Khalid Ait Taleb n’a pas manqué de souligner que la stratégie de son département dans ce domaine s’est basée sur l’installation des banques de tissus visant à satisfaire les différents besoins, notamment la mise à disposition des cornées transplantables qui répondent aux normes de sécurité sanitaire, et ce à travers la conclusion de conventions de partenariat avec des banques de tissus internationales.

Le ministre a également dévoilé les derniers chiffres concernant les greffes de cornée réalisées dans les différents centres hospitaliers et universitaires au Maroc. Ainsi, entre 2020 et 2021, le Maroc a enregistré près de 423 interventions réparties comme suit : - 32 opérations effectuées au Centre hospitalier universitaire Mohammed VI de Marrakech ; - 04 au niveau du Centre hospitalier universitaire Hassan II de Fès ; - 364 à l'Hôpital Universitaire International Cheikh Zaïd de Rabat ; Et 23 à l’hôpital Cheikh Khalifa Bin Zayed Al Nahyan de Casablanca. À noter que le Maroc a toujours accusé un grand retard, en matière de greffe d’organes en général.

«Chaque jour, des hommes, des femmes et des enfants meurent parce qu’ils n’ont pas pu être transplantés au moment opportun... Ils quittent ce bas monde alors que la médecine aurait été en mesure de les sauver», a indiqué Amal Bourquia, professeure de néphrologie et néphrologie pédiatrique et présidente de l’association «Reins». Elle cite notamment la transplantation rénale en révélant que le Maroc compte près de 32.000 patients sous dialyse qui espèrent ardemment être transplantés, pour soulager leur souffrance et améliorer la qualité de leur vie. «Malheureusement, en 34 ans, seulement 600 transplantations rénales ont été réalisées au Maroc avec près de 1.100 donneurs potentiels», dit-elle.

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