“Je suis profondément français, corps et âme”, a déclaré Jamel Debbouze lors d’un entretien accordé au magazine français “Sept à Huit” diffusé sur la chaîne TF1 pour répondre aux nombreuses critiques sur les prénoms de ses enfants.
Né en France à Trappes (Paris) de parents marocains, Jamel Debbouze a toujours revendiqué sa double culture. Un métissage qu’il a tenu à honorer à travers le prénom de ses enfants, Léon Ali (13 ans) et Lila Fatima Brigitte (10 ans), symboles de cette même double culture.
Bien que souvent critiqué pour ces appellations, et souvent pointé du doigt pour “trahison”, l’humoriste a tenu à souligner l'importance de l’histoire de ces prénoms.
“C'est le prénom de ma mère et de ma belle-mère, Fatima et Brigitte. Moi, je suis profondément français, corps et âme", a tenu à rappeler l'artiste dans Sept à huit sur TF1, dimanche 3 juillet.
Celui qui vient de fêter les 10 ans du Marrakech du rire, raconte que le choix des prénoms de ses enfants à été vu comme “une preuve d’assimilation” pour certains et une “trahison” pour d’autres.
"Je comprends que l'opinion publique a son avis et qu'elle dit ce qu'elle veut, quand elle veut, au moment où elle doit le dire. Mais moi, ce n'est pas mon affaire", a-t-il tenu à répondre, regrettant que cela puisse être un sujet de discorde.
"Après, quand d'autres en font le commerce pour nous diviser ou nous monter les uns contre les autres, c'est ridicule. Je ne rentre pas là-dedans du tout", a tranché l’humoriste franco-marocain.
"Ce que j'ai fait à travers ça, c'est juste aimer ma femme et créer une famille. Je suis né en France, je suis français. C'est la résultante de tout ça quoi", a résumé l’acteur.
Jamel Debbouze est ensuite relancé sur le sujet des prénoms en général en France. Là-dessus, “vous avez l’impression qu’on avance ou qu’on recule?”, lui demande la journaliste. “J’ai l’impression qu’on progresse d’une manière générale. C’est très lent, c’est très subtil, mais on progresse”, estime-t-il.
“Après, j’ai le sentiment qu’on fait le commerce de tout ce qui n’avance pas et de tout ce qui ne progresse pas, et nous opposer fait vendre”.
Selon lui, malgré une montée en puissance du Front National, la “France n’est pas raciste”. “Nos grands-parents et nos parents ont passé notre temps à essayer de rassurer cette France, qui est une vieille dame, qui a juste peur, un peu. Il faut juste la rassurer”, a-t-il conclu.