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Rappel de chocolats Kinder : Ce qu’il faut savoir sur la salmonellose

Rappel de chocolats Kinder : Ce qu’il faut savoir sur la salmonellose

La décision de l’ONSSA de retirer les lots de chocolat Kinder du circuit de commercialisation fait suite à l’apparition de cas d'infection à la salmonellose liés à ce produit en Europe. Mais de quoi s’agit-il ? Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la salmonellose est une maladie provoquée par la bactérie "Salmonella" et constitue l’une des 4 causes principales de maladies diarrhéiques dans le monde. « Elle  se caractérise, notamment par des troubles gastro-intestinaux : une apparition brutale de fièvre, des douleurs abdominales, de la diarrhée, des nausées et parfois des vomissements », détaille l'OMS sur son site. Et de préciser que les symptômes apparaissent de 6 à 72 heures (généralement de 12 à 36 heures) après l’ingestion de salmonelles et que l’affection dure de 2 à 7 jours. « Généralement, les patients guérissent sans traitement particulier mais dans certains cas, notamment chez les très jeunes enfants et les personnes âgées, la déshydratation associée peut devenir grave et engager le pronostic vital », alerte la même source.

A propos des sources d’infection, l’OMS indique que les salmonelles peuvent passer dans toute la chaîne alimentaire, à partir des denrées pour les animaux, dans la production primaire et remonter toute la filière jusqu’aux ménages, aux services de restauration et aux institutions. « L’être humain contracte en général les salmonelloses en consommant des aliments contaminés d’origine animale (principalement des œufs, de la viande, de la volaille et du lait), bien que d’autres denrées, comme les légumes verts contaminés par du fumier, aient été impliqués dans la transmission ». Une précision d’importance : L’OMS souligne que parmi les sources d’infection figurent la transmission interhumaine par voie féco-orale et les contacts avec les animaux infectés, notamment les animaux de compagnie. Souvent, ces animaux ne montrent aucun signe de maladie.

Quid du traitement ?

A propos du traitement des cas graves et symptomatiques, la même source cite l’apport d’électrolytes permettant de déshydrater le corps et de remplacer des sodium, potassium et chlorure, perdus suite aux vomissements et à la diarrhée) et réhydratation. « Une antibiothérapie systématique n’est pas recommandée contre les formes légères ou modérées chez les sujets en bonne santé », précise-t-on. D’ailleurs, ajoute-t-on, il arrive que les antimicrobiens n’éliminent pas totalement les bactéries et sélectionnent des souches résistantes, ce qui fera perdre ultérieurement au médicament toute son efficacité.

Par contre, note la même source, les groupes à risque sanitaire tels que les nourrissons, les personnes âgées et les patients immunodéprimés peuvent avoir besoin de recevoir une antibiothérapie. Sur ce volet lié au traitement, l’OMS appelle à réexaminer périodiquement les lignes directrices pour prendre en compte les profils de résistance des bactéries en se fondant sur les systèmes locaux de surveillance.

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