Le dialogue entre le gouvernement, les syndicats et le patronat pour parvenir à une entente autour de la réforme du Code du travail doit aboutir au mois de juillet prochain. C’est ce qu’a affirmé M. Sekkouri, interpellé par le groupe Haraki lors première séance plénière hebdomadaire des questions orales à la Chambre des représentants au titre de la première session de la deuxième année de la 11e législature, sur la modernisation du cadre juridique du travail. Tout en admettant que l’actuel Code en vigueur présente des aspects problématiques, dans la mesure où les syndicats déplorent que les droits des travailleurs ne soient pas respectés dans certains secteurs ou entreprises, tandis que les employeurs eux aussi se plaignent de cette réglementation qui grève leur compétitivité, le ministre a affirmé que par conséquent la conciliation entre ces deux positions ne sera pas chose aisée.
Pour une réforme réelle, sereine et efficace du Code du travail, «il faut avant tout la mener dans un cadre consensuel avec les syndicats et les employeurs qui sont confrontés à des contraintes diverses, comme c’est le cas du travail saisonnier dans plusieurs secteurs, les conditions de licenciement ou le télétravail qui gagne du terrain dans de nombreux domaines», a indiqué dans ce sens M. Sekkouri. Et de poursuivre : «voilà pourquoi nous avons convenu avec les syndicats de procéder à une réforme en profondeur du Code du travail à échéance maximale de juillet 2023, et nous avons instauré un climat de confiance à cet égard, chose qui faisait défaut par le passé».
Par ailleurs, et en réponse à une question sur les mesures à prendre pour garantir l’accès au financement des toutes petites entreprises, M. Sekkouri a déclaré que le gouvernement a entrepris un travail structurant parallèlement à la nouvelle Charte de l’investissement avec un décret qui fera suite à cette Charte et qui comprend quatre offres de services pour les toutes petites entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 10 millions de dirhams.