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La réforme pédagogique de l’École des sciences de l’information se précise

Bien qu’elle soit considérée formellement en 2016 en tant qu’école de formation d’ingénieur, l’École des sciences de l’information (ESI) ne lève pas pied sur sa vocation historique d’établissement de management et gestion de l’information. Son offre de formation pédagogique inclut, en effet, les deux dimensions avec pour objectif d’assurer l’accompagnement et le soutien des chantiers structurants nationaux.

La réforme pédagogique de l’École des sciences de l’information se précise
HCP-Saouri

La réforme pédagogique de l’École des sciences de l’information (ESI) s’inscrit dans une dynamique de repositionnement de l’établissement dans l’accompagnement et le soutien des chantiers structurants nationaux. C’est ce qu’a confirmé le directeur de l’ESI, Salaheddine Bahji, lors d’une conférence de presse organisée le 22 juin pour présenter ladite réforme. Dans le détail, le directeur de l’ESI a expliqué que cette réforme a été établie suite à une série de changements ayant marqué l’établissement ces dernières années.

Le changement le plus marquant, a-t-il ajouté, est celui qui a eu lieu en 2016 et qui a placé formellement l’ESI en tant qu’école de formation d’ingénieur. Le responsable a tenu, toutefois, à souligner que l’école n’a pas abandonné sa mission relative à la formation en management. «De par la loi, l’ESI est devenue une école d’ingénieur en 2016 mais elle préserve toujours sa mission historique en tant qu’école de management», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que des efforts ont été déployés par le corps enseignant pour combiner les deux missions et établir ainsi une offre de formation qui allie l’ingénierie et le management et qui répond parfaitement, non seulement aux besoins des usagers, mais aussi et surtout aux changements liés à la transformation digitale. Salaheddine Bahji a noté dans ce sens que son établissement offre trois cycles de formation : le cycle d’ingénieur, le master et le doctorat.

«Ces cycles de formation comprennent des filières diversifiées et sont traduits par quatre diplômes : D’abord, le diplôme d’ingénieur d’État, ensuite celui du master recherche, puis celui du master spécialisé et enfin le diplôme de doctorat de l’ESI», a-t-il expliqué. À noter que l’ESI continue également d’encourager la recherche pour le développement du domaine. Cette recherche concerne aussi bien les étudiants que les enseignants et cadres de l’école. Concernant les débouchés, le responsable tenu à préciser que la liste des métiers a été élargie avec l’émergence du digital et que les profils de l’ESI sont de plus en plus appréciés par les entreprises, que ce soit en management ou en ingénierie de l’information. Chiffres à l’appui : Le taux d’activité est passé de 85% en 2019 à 97% en 2020. Une précision d’importance : une allocution du Haut-Commissaire au Plan, Ahmed Lahlimi Alami, a été lue en son nom par le Directeur général de la statistique et de la comptabilité nationale, Mohamed Bircharef. M. Lahlimi a mis l’accent sur l’importance de faire de l’ESI un pôle d'excellence dans la discipline des sciences de l'information. Il a souligné que HCP a entrepris une initiative majeure de transformation digitale pour moderniser son dispositif statistique, lequel a pu bénéficier notamment aux écoles d'ingénieurs sous la tutelle du Haut-Commissariat.

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