Un écosystème spécial pour la gestion des déchets électronique et électrique est nécessaire. C’est ce qu’a annoncé Leila Benali, ministre de la transition énergétique et du développement durable. Elle a également noté que son département travaille sur un business plan spécial pour les équipements informatiques et matériaux utilisés dans les appareils électroniques et électriques.
En réponse à une question écrite du groupement parlementaire du PJD, la ministre a rappelé les mesures déployées au niveau national pour la gestion et la revalorisation des déchets électroniques. Il s’agit notamment de la réparation des ordinateurs et leur distribution dans les écoles rurales et associations, ainsi que la récupération des éléments de fabrication de certains appareils et leur sélection selon la catégorie (fer, plomb, cuivre, etc.) et ce dans l’objectif de les recycler.
Mme Benali a indiqué par ailleurs que son département procédera à la réforme de la Loi 28.00 relative à la gestion des déchets et à leur élimination, qui vient réglementer la gestion des déchets en couvrant toute la chaîne de la collecte jusqu'à l'élimination en passant par le traitement et la valorisation. Estimés au niveau mondial à près de 45 millions de tonnes en 2016, les déchets électronique et électrique sont passés à près de 53 millions de tonnes en 2021. Plusieurs rapports indiquent qu’une grande part de ces déchets (environ 80%) ne sont pas comptabilisés, d’où la nécessité d’assurer une bonne gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE).