"Twitter n'autorise plus la promotion gratuite de certains réseaux sociaux sur Twitter", a annoncé la plateforme dimanche. Sept plateformes sont concernées: Facebook, Instagram, Mastodon, Truth Social, Tribel, Post et Nostr. Ainsi que "des agrégateurs de liens vers des réseaux sociaux comme linktr.ee, lnk.bio", est-il précisé.
Il devient par exemple prohibé de tweeter: "Merci de me suivre @Identifiant sur Instagram". Mettre en avant sa dernière photo
Instagram, ou une publication Facebook, expose ainsi l'utilisateur de Twitter à une suspension de son compte. Et s'il mentionne l'un de ses autres comptes dans sa biographie ou dans son nom, la sanction est la même, avertit le réseau.
"Si des violations à la règle restent un acte isolé ou une première infraction, nous pourrons prendre un certain nombre de mesures allant de la suppression d'un ou plusieurs tweets jusqu'au verrouillage temporaire de compte(s)", détaille Twitter. Mais les contrevenants sont prévenus: "Toute récidive entraînera une suspension permanente".
Ces nouvelles règles sont annoncées alors que de nombreux
utilisateurs de Twitter ont récemment dit envisager de migrer vers d'autres plateformes, ce qui préoccupe très probablement le nouveau patron de l'entreprise basée à San Francisco.
Le changement a aussi suscité l'incompréhension de Jack Dorsey, le cofondateur de Twitter, société qu'il a quittée en 2021. "Pourquoi?", a-t-il sobrement tweeté. Après la suspension de certains comptes en vertu de la nouvelle politique, dont celui de l'investisseur Paul Graham, M.
Musk a nuancé sa décision. Il a tweeté qu'au lieu de cibler des tweets individuels, la politique se limiterait à "suspendre des comptes uniquement lorsque l'objectif +principal+ de ce compte est la promotion de concurrents". Il a ensuite affirmé: "A l'avenir, il y aura un vote pour des changements politiques majeurs. Mes excuses. Cela ne se reproduira plus."
Ultérieurement, il a même soumis au vote des utilisateurs du site son avenir de PDG de Twitter. "Dois-je quitter la direction de Twitter?" a-t-il tweeté, leur demandant de cliquer sur oui ou non. "Je respecterai les résultats de ce sondage", a-t-il assuré, le vote étant ouvert jusqu'aux premières heures de lundi.