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C'est le régime alimentaire en vogue en ce moment, le jeûne intermittent n'a pas que des bénéfices pour la santé, puisqu'il renforcerait le risque de décès selon une étude.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont suivi 24.011 adultes pendant une quinzaine de jours. Durant cette période, 4.175 décès ont été enregistrés et 878 d’entre eux étaient liés à une complication cardiovasculaire. Ils ont également relevé que la majorité des volontaires consommaient trois repas par jour, tandis que 40% d'entre eux optaient pour moins de trois. Les chercheurs ont ainsi étudié le lien de causalité entre les comportements alimentaires et les causes des décès.
Se limiter à un repas par jour augmenterait le risque de décès
L'analyse des données a révélé la conclusion suivante : se limiter à un repas par jour augmenterait le risque de décès toutes causes confondues, dont les pathologies cardiovasculaires. Dans le détail, zapper le petit-déjeuner favoriserait le risque de décès par maladie cardiovasculaire, tandis que faire l'impasse sur le déjeuner ou le dîner est propice au risque de décès toutes causes confondues.
Les auteurs de la recherche déclarent que ces résultats sont importants "à une époque où le jeûne intermittent est largement vanté comme une solution pour la perte de poids, la santé métabolique et la prévention des maladies". Un constat à partir duquel ils ont livré une recommandation : consommer au moins deux à trois repas par jour, répartis tout au long de la journée.
