Plusieurs milliers de personnes se sont ainsi rassemblées samedi à travers la Suisse, dont un millier, selon la police, à Genève en face du siège principal en Europe des Nations unies, en soutien à l'Ukraine.
Dans deux villes du sud de la France, Marseille et Montpellier, quelques centaines de personnes ont défilé aux cris de "Stop War, stop Poutine" ou "Nato, act" (L'otan, agissez).
D'autres rendez-vous sont prévus dans la journée en Suisse et en France, notamment à Paris, ou ont déjà eu lieu à Tokyo et Rome.
Samedi en fin de matinée dans le centre de la capitale italienne, un rassemblement à l'appel de syndicats et d'associations a ainsi réuni plus d'un millier de personnes, parfois venues en famille, autour d'un podium orné de l'inscription : "Contre la guerre". Les manifestants brandissaient des pancartes : "Faites l'amour, pas la guerre", "Nous voulons la paix"...
La veille au soir déjà, des milliers de personnes avaient tenu une marche aux flambeaux jusqu'au Colisée.
Mais c'est en Géorgie, ex-République soviétique, que la mobilisation a été particulièrement importante vendredi soir: près de 30.000 personnes ont défilé à Tbilissi, en agitant des drapeaux ukrainiens et géorgiens et en chantant les hymnes des deux pays.
La guerre, qui selon Kiev a déjà tué au moins 198 civils, a provoqué un sentiment de déjà-vu dans ce pays, victime lui aussi d'un conflit avec la Russie en 2008.
À Athènes, vendredi soir, devant l'ambassade de Russie, plus de 2.000 personnes se sont réunies à l'appel du parti communiste grec et du parti de la gauche radicale Syriza.
Ces manifestations de solidarité ne se cantonnent pas à l'Europe : à Montréal, au Canada, des dizaines de personnes n'ont ainsi pas hésité vendredi après-midi à affronter une tempête de neige pour protester sous les fenêtres du consulat général de Russie.
En Argentine, près de 2.000 personnes, dont des immigrés ukrainiens et Argentins descendants d'Ukrainiens, ont manifesté vendredi à Buenos Aires, demandant face à l'ambassade russe "le retrait inconditionnel" des troupes russes.
Taipei, Curitiba (Brésil), New York et Washington ont également été le théâtre de manifestations.