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Voici le positionnement international du Maroc (IRES)

Quelque 200 indicateurs stratégiques valent au Maroc un positionnement international entre favorable, intermédiaire et inapproprié. Ces indicateurs sont des outils avec lesquels travaille, depuis des années, l’Institut Royal des études stratégiques à travers son rapport phare, «Le tableau de bord stratégique», dont la dixième édition vient d’être publiée.

Voici le positionnement international du Maroc (IRES)

L’une des principales occupations de l’Institut Royal des études stratégiques (IRES) est la mise en place d’un dispositif de veille prospective, couvrant l’essentiel des préoccupations internes du Royaume, ses relations extérieures ainsi que les questions globales. C’est dans cette optique qu’il publie, depuis des années, un des documents phares de la prospective stratégique, intitulé «Le tableau de bord stratégique» et qui trace «l’évolution du positionnement international du Maroc». L’IRES vient ainsi de livrer la dixième édition de ce tableau de bord stratégique, qui aborde l’évolution du positionnement international du Maroc dans les domaines politique, économique, social, culturel et environnemental selon plus de 200 indicateurs stratégiques. 

Quid des indicateurs stratégiques de l'IRES

Les indicateurs portent sur la sécurité globale, la défense, la sécurité intérieure, le développement humain, les dépenses en éducation, la santé, l’espérance de vie, les dépenses de santé, la sécurité routière, les conditions de vie, la pauvreté, la démocratie, les libertés publiques, l’État de droit, la gouvernance dans le secteur public, l’efficacité du gouvernement, la transparence, l’implication des citoyens dans la vie publique et la stabilité politique. Un document très riche en informations stratégiques et qui traite également d’autres indices relatifs aux changements climatiques, les catastrophes naturelles, la compétitivité économique, l’attractivité des investissements, le secteur touristique, le taux d’inflation, le système financier… Cela s’ajoute à d’autres indicateurs afférents à la mobilité interne et l’accueil des migrants, les MRE, l’environnement urbain, l’équipement du territoire, le savoir et innovation, la vie en société, le degré d’importance de la religion dans la vie personnelle, le degré d’importance de la politique dans la vie personnelle, l’engagement civique... 

Le Maroc a un positionnement favorable à l'international

Une première analyse des résultats de la dixième édition de ce tableau de bord stratégique montre que le Maroc jouit, dans l’ensemble, d’un positionnement à la fois favorable et intermédiaire, mais également inapproprié.

Il est favorable «au titre des indicateurs relatifs à l’attachement aux constances de la Nation et aux valeurs identitaires, à la solidarité traditionnelle, à la transparence des politiques publiques, au système financier, à la gestion de la crise de la Covid-19, à la lutte contre les effets du changement climatique, à la réduction de l’empreinte écologique, à la gestion migratoire, à la connectivité aérienne et maritime, à l’open data, à la contribution à la paix et à la sécurité internationales et à la lutte contre la cybercriminalité», souligne l’IRES dans un communiqué qu’il a diffusé à l’occasion de la publication de ce nouveau rapport.

Le Maroc est à considérer comme «intermédiaire» s’agissant d’autres indicateurs inhérents à l’État de droit, à la stabilité politique, à la gouvernance, à l’efficacité des institutions publiques, au développement humain et au bien-être social, aux libertés publiques, à la confiance institutionnelle, à la solidarité institutionnelle, à la lutte contre la corruption et l’opacité financière, à la compétitivité économique, à l’attractivité des investissements directs étrangers. Un positionnement souligné aussi en matière de transition énergétique, d’attractivité du secteur touristique, de Soft Power marque-pays, d’inclusion numérique, d’innovation, ainsi qu’au niveau de la paix intérieure, la sécurité-défense, la lutte contre le terrorisme et la sécurité sanitaire. 

Par ailleurs, le Royaume a des efforts à entreprendre pour dépasser les indicateurs qui le qualifient «d’inapproprié». C’est le cas lorsqu’il est question de richesse globale par habitant, de souveraineté alimentaire, hydrique et énergétique, de gestion des ressources en eau, de l’état de dégradation de la biodiversité, de bien-être de la mère, de la qualité du système éducatif. C’est le cas également par rapport au modèle de financement de la santé, de l’encadrement médical, du développement des villes intelligentes, de préparation aux nouvelles technologies de l’information et de la communication, du lien politique, des inégalités de genre, de la mobilité sociale et des perspectives d’avenir de la jeunesse.

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Positionnement du Maroc, des avancées mais aussi des régressions

Le tableau de bord stratégique de l’IRES est un outil permettant de fournir un aperçu et un suivi de l’évolution du positionnement du Maroc sur le plan international. Ainsi, les principales avancées sont relatives, entre autres, à l’environnement (niveau relativement faible des émissions de gaz à effet de serre), à la sécurité et la puissance militaire, à la scolarisation et l’alphabétisation, à la gestion de la pandémie de la Covid-19 et au climat des affaires. En revanche, le repli du positionnement international du Maroc concerne, particulièrement, la durabilité alimentaire, l’état de la biodiversité, la qualité du système éducatif, la disponibilité des ressources en eau, la situation des finances publiques, le bonheur chez les citoyens, les inégalités de revenu, les perspectives d’avenir de la jeunesse, la solidarité traditionnelle, la confiance interpersonnelle et le lien politique. Par ailleurs, le classement international du Royaume est resté stable au titre des indicateurs se rapportant, notamment, à la richesse globale et au capital immatériel, à la transition énergétique, à la prospérité, à l’encadrement médical et paramédical, à la gouvernance, à la perception de la corruption, à la lutte contre le blanchiment d’argent et l’opacité financière, au Soft Power et à l’inclusion numérique.

 

 

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