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Le spectre du joueur tanzanien Saimon Msuva hante encore le WAC. Condamné dans un premier jugement par la Chambre des litiges de la FIFA à verser 700.000 dollars d’indemnités à son ancien joueur, le WAC a automatiquement interjeté appel de cette décision pour gagner du temps et espérer un jugement plus clément. Le dossier a été transféré, ensuite, au Tribunal arbitral du sport pour une nouvelle instruction. Ce dernier a fixé la date du 25 avril prochain pour examiner ce dossier. Il devra écouter les représentants des deux parties avant de se prononcer à son tour sur cette affaire.
Msuva a quitté le WAC justifiant sa décision par le non-paiement de sa prime de signature, des primes et des salaires, alors que le WAC accuse le joueur d'avoir quitté sans justification le club. Grand habitué des instances juridictionnelles du football mondial, le WAC a perdu plusieurs procès contre ses anciens joueurs et a dû à chaque fois mettre la main à la poche pour exécuter les jugements prononcés à son encontre. Le club a perdu contre l’Argentin Alejandro Gabriel Quintana, l’Ougandais Joël Madondo, le Malien Souleymane Sissoko, le Libérien William Jebor, le Français René Girard… sans parler des litiges qui l’opposent à plusieurs joueurs ou clubs marocains. Le club a été interdit de recrutement pour incapacité à se conformer aux jugements prononcés contre lui.
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