Menu
Search
Jeudi 02 Janvier 2025
S'abonner
close
Jeudi 02 Janvier 2025
Menu
Search

Agilité et digitalisation : la force des startups

L’entrepreneuriat est un état d’esprit où prime la capacité de s’adapter au changement avec agilité. Innovantes et agiles, les startups apportent de nouveaux modéles de valeurs et de nouveaux usages qui répondent aux attentes des consommateurs à  l’ére du tout numérique. Dans ce sens, les jeunes entreprises peuvent donner l’exemple aux grandes structures pour gagner en agilité et pour mettre le digital au service de la croissance.

Agilité et digitalisation : la force des startups

Aujourd’hui, il devient urgent d’avoir des entreprises rapides et réactives, ce qui est à la portée des start-ups. L’entrepreneur digital est aussi capable de changer de direction à tout moment. L’important c’est d’être attentif et d’observer, en temps réel, les changements et les mutations qui s’opèrent dans son environnement proche ou lointain.

 

L’agilité de l’entrepreneur, une des clés de la réussite

L’évolution technologique, les changements sociétaux et économiques imposent aux entreprises d’adopter une approche agile pour s’adapter constamment aux nouveaux modes de consommation, de communication et à tout autre événement qui sont hors de leur contrôle. Pour les start-ups, l’agilité fait partie de l’état d’esprit de l’entrepreneur et devient ainsi une des clefs pour réussir. «L’agilité nous permet de servir nos clients d’une manière optimale dans un contexte consommateur qui évolue vite. Face à d’autres agences de communication de taille supérieure, nous sommes capables de rebondir plus vite sur l’actualité et les tendances de publicités, car nous travaillons différemment, par équipe de projet et que le processus créatif est assez déconstruit», témoigne Sara Zouad, co-fondatrice de Brand Builder.

Chez un jeune entrepreneur, l’agilité sera ressentie dès les premières étapes du projet. Passer d'une idée à une entreprise viable est une transformation fondamentale que l’entrepreneur doit assimiler et faire presque de manière naturelle. Il sera amené à transformer l'idée en un business model viable puis en une organisation qui supporte la croissance et exécute le business model. Ensuite, il cherchera à optimiser ce business model avec des démarches d'amélioration continue. Toutes ces étapes peuvent nécessiter des ajustements et des changements que l’entrepreneur doit gérer avec agilité et les mener d’une manière réfléchie.

Dans ces cas, l’entrepreneur peut même faire appel à des principes de conduite de changement. «Être un entrepreneur, c’est tout d’abord un état d’esprit qui pousse l’individu à trouver le courage, à utiliser ses ressources et son plein potentiel et à mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour mener le projet qu’il souhaite. C’est un état d’esprit qui va influencer la manière dont il va agir et la qualité des résultats qui en découleront», explique Imane Driouech, consultante, formatrice et coach professionnelle.

Comme pour les grandes entreprises, les start-ups peuvent se faire accompagner pour optimiser l’approche de l’agilité. En effet, lorsque les entrepreneurs adoptent et appliquent les principes de la gestion de projet agile pour trouver leur vecteur de croissance, ceux-ci peuvent augmenter leurs chances de succès drastiquement et dé-risquer leur projet le plus rapidement possible.

 

Les start-ups, modèle d’inspiration pour la transformation digitale

Par définition, un entrepreneur numérique est celui qui crée des activités digitales sur des canaux numériques afin de fournir au client final des biens ou services physiques ou numériques. C’est lui aussi qui s’appuie fortement sur le digital aux différents niveaux de sa chaine de valeurs. Étant très à l’aise avec le digital, les start-ups disruptent les entreprises traditionnelles en devenant de véritables modèles d’inspiration en matière de digitalisation. «Nous notons une tendance de nouveaux projets sur les aspects technologiques où le numérique est de facto présent avec des porteurs de projets très agiles et en phase avec la demande du marché.

Cependant, les projets valorisant les produits du terroir dans l’artisanat, l’alimentaire et le cosmétique ont toujours leur place dans le panel entrepreneurial marocain où le digital prend sa force principalement dans la partie e-commerce et visibilité sur le net», indique Anass Kettani, directeur exécutif du Centre Mohammed VI de la Recherche et de l’Innovation. Il affirme également que les start-ups fondées par les jeunes générations peuvent être des entreprises très innovantes et numériques, mais cela dépendra de nombreux facteurs, notamment de leur domaine d'activité, de leur marché cible, de leur modèle d'affaires et de leurs stratégies de croissance.

«Le digital est non seulement un outil qu’on exploite au quotidien dans nos travaux à travers nos méthodes et outils adaptés au métier d’agence, mais aussi là où nos campagnes de communication prennent vie. Aujourd’hui, le digital représente plus de 70% des briefs clients, et des activations que nous proposons», nous dit Sara Zouad. Pour elle, «le digital est un cœur de métier et a été une vraie porte d’entrée pour se distinguer en tant qu’agence. Il offre aujourd’hui des possibilités sans fin, en termes de formats et touch points, il permet également de mesurer le ROI de manière plus tangible pour nos clients».

En tirant profit de ces deux caractéristiques : agilité et maitrise de l’outil digital, les jeunes ont tous les atouts pour la création et la pérennisation d’une startup, confirme M. Kettani. La force des start-ups est qu’elles sont très agiles et très digitales, donc leur capacité à s’adapter est plus forte. Toutefois, leur modèle économique reste fragile, d’où la nécessité d’adapter les processus d’accompagnement qui leur est offert à leurs mindsets. C’est donc tout l’écosystème entrepreneurial qui doit devenir agile et épouser l’évolution numérique plus rapidement pour être à la hauteur des attentes de la jeune génération d’entrepreneurs.

****************

Entretien avec le directeur exécutif du Centre Mohammed VI de la recherche et de l'innovation

Anass Kettani : «Les startups fondées par les jeunes maintenant deviendront des entreprises numériques et agiles»

Le Matin : Les jeunes sont par nature agiles et mieux portés sur le digital. Comment mettre ceci au service de la création et la pérennisation de la startup ?

Anass Kettani : L’élan entrepreneurial a connu au Maroc, ces dix dernières, une révolution exponentielle dans l’intérêt de transformer une idée innovante vers une startup en constatant que les jeunes ont souvent une certaine agilité et une aisance avec les technologies numériques, ce qui peut être un avantage pour la création et la pérennisation de leur startup.

Il faut rappeler que la Covid a accentué cette nouvelle tendance dans tous les secteurs, faisant du digital une force de frappe entrepreneuriale incontournable.

Le Matching du digital en faveur de la pérennisation de la startup doit se sourcer sur certains mécanismes facilitateurs : 1. Exploiter les compétences en technologies en usant de leur expertise pour améliorer les processus de leur startup. 2. Utiliser les réseaux sociaux pour développer leur visibilité en ligne pour atteindre une communauté de plus en plus large. 3. L’agilité passe d’abord par une ouverture au changement, première clé de réussite devant les nouvelles opportunités. 4. Entourez-vous de talents numériques : si les jeunes sont doués, ils ne peuvent réussir seuls, apprendre à exploiter l’intelligence collective. En réalité, les jeunes ont tous les atouts pour la création et la pérennisation d’une startup grâce à leurs agilité et compétences numériques.

Comment l'écosystème entrepreneurial et notamment les incubateurs s'accommodent-ils avec cette agilité ?

Plusieurs modèles sont opérationnels par l’écosystème entrepreneurial marocain et nous trouvons l’intérêt du digital dans toutes les phases de l’accompagnement des jeunes porteurs de projets innovants. Les universités, de par le Statut national de l'étudiant-entrepreneur et la nouvelle réforme Licence nouvelle génération, qui positionne l’entrepreneuriat dans toutes les disciplines et ce depuis la première année, rendent plus facile la révélation de nouvelles «Success-story» notamment avec des outils modernes et didactiques usant pleinement du digital. Les incubateurs de l’écosystème entrepreneurial se sourcent souvent au niveau des étudiants-entrepreneurs qui ont pu prouver l’impact de leur projet de l’idée au prototype.

Pour partager la vision du Centre Mohammed VI de la recherche et de l’innovation et plus précisément de son Pôle R&D Innovation, une priorité est donnée aux projets ayant au moins un MVP (Minimum Viable Product) et à fort impact national et international. L’appel à projets de la première cohorte porte sur le thème «Santé et Digital». Cet appel donnera la possibilité aux projets sélectionnés d’entrer dans un processus de suivi individuel passant par les phases : Pré-incubation – Incubation – Accélération en mode post-création. Les startups auront à leur disposition un espace personnalisé, un FabLab professionnel, un atelier d’usinage et surtout accès principalement aux laboratoires de pointe R&D’omique’, chimie de synthèse, bio-informatique et Data Center. L’agilité du Centre Mohammed VI repose également sur la souplesse de créer des entreprises de la Spin-off à la SA.

Les jeunes générations sont des digital natives. Est-ce que leurs startups le sont aussi ?

Nous notons une tendance de nouveaux projets sur les aspects technologiques où le numérique est de facto présent avec des porteurs de projets très agiles et en phase avec la demande du marché. Cependant, les projets valorisant les produits du terroir dans l’artisanat, l’alimentaire et le cosmétique ont toujours leur place dans le panel entrepreneurial marocain ou le digital prend sa force principalement dans la partie e-commerce et visibilité sur le Net.

Les startups fondées par les jeunes générations peuvent être des entreprises très innovantes et numériques, mais cela dépendra de nombreux facteurs, notamment de leur domaine d'activité, de leur marché cible, de leur modèle d'affaires et de leurs stratégies de croissance.

Comment accompagner ces jeunes à adopter le management agile dans leurs entreprises ?

Le management agile n’est pas forcément inné chez le jeune entrepreneur, mais peut devenir acquis par un accompagnement avant-gardiste offrant un environnement propice et à la carte pour laisser s’exprimer le talent des jeunes. Évidemment, il faut abandonner dans ce contexte les méthodes de formations classiques unidirectionnelles et laisser place à l’intervention des experts en mode facilitateur où l’acteur actif reste toujours le jeune entrepreneur qui a souvent besoin d’une écoute active pour trouver une solution à ses obstacles dans le parcours d’un startuppeur.

Finalement, l’entrepreneuriat au Maroc atteint une maturité mesurable par la qualité des projets qui réussissent grâce à l’intervention croisée de plusieurs structures de grandes expériences (incubateurs accélérateurs, centres et agences publiques-privées, ONG, etc.). Nous avons la chance d’avoir tous la même cible à accompagner, le jeune citoyen marocain entrepreneur et nous ferons en sorte de conforter la Vision de S.M. le Roi Mohammed VI pour la réussite économique de notre cher pays.

**************

Entretien avec la co-fondatrice de Brand Builder

Sara Zouad : «L’agilité et le digital sont indispensables à la vie quotidienne d’une startup»

Le Matin : La jeune génération d'entrepreneurs est agile et mieux portée sur le digital. Comment mettre ces deux qualités au service de la création et la pérennisation de la startup ?

Sara Zouad : Ces deux qualités sont indispensables à la vie quotidienne d’une startup, l’agilité nous permet de servir nos clients d’une manière optimale dans un contexte consommateur qui évolue vite. Face à d’autres agences de communication de taille supérieure, nous sommes capables de rebondir plus vite sur l’actualité et les tendances de publicités, car nous travaillons différemment, par équipe de projet et que le processus créatif est assez déconstruit. Le digital, quant à lui, est non seulement un outil qu’on exploite au quotidien dans nos travaux à travers nos méthodes et outils adaptés au métier d’agence, mais aussi là où nos campagnes de communication prennent vie. Aujourd’hui, le digital représente plus de 70% des briefs clients, et des activations que nous proposons.

Selon vous, l'écosystème entrepreneurial répond-il à ces deux caractéristiques ?

L’écosystème entrepreneurial se doit de s’adapter. J’ai vu pas mal d’initiatives par des acteurs qui aident de jeunes entrepreneurs, mais je les ai souvent trouvées limitantes, car s’adressent à des micro-business. Quand j’ai vu la qualité de l’accompagnement proposée, j’ai décidé de lancer Brand Builder toute seule, et de me faire conseiller par un coach en business, car je voyais grand, et je voulais cibler les grandes marques dès le lancement de mon agence. Le background professionnel est selon moi un vrai facilitateur et accélérateur des porteurs de business, car il s’agit d’appliquer son expertise différemment, personnellement j’ai travaillé quelques années chez l’annonceur avant de me lancer, mon réseau m’a beaucoup aidé. On démarre de zéro certes, mais nous sommes forts de notre expérience, de notre réseau et des individus qui nous entourent et qui nous aident.

Quel rôle des organismes d'accompagnement dans ce sens ?

Les business angels ont été d’une grande aide pour moi. D’abord sur le volet conseil et shortcuts, j’ai bénéficié de leur expérience pour établir un business plan fiable et gagner du temps sur les aspects administratifs qui j’avoue peuvent être effrayants à appréhender seul. Ensuite sur le volet financier, l’investissement m’a aidé à pouvoir me lancer plus vite, sans devoir passer par une levée de fonds ou un financement classique.

Le digital permet-il d'améliorer les chances de réussir son projet (selon votre propre expérience) ?

Dans mon cas, le digital est un cœur de métier. Ça a été une vraie porte d’entrée pour se distinguer en tant qu’agence. Le digital offre des possibilités sans fin, en termes de formats et touch points, il permet également de mesurer le ROI (Retour sur investissement) de manière plus tangible pour nos clients. J’ai passé plusieurs années à étudier les communautés en ligne, et leurs comportements et patterns, et j’ai distingué 3 éléments clés qui permettent aux marques d’être pertinentes sur le digital :

1. Love your Consumers : le digital est un touch point parmi d’autres pour les toucher, mais il ne faut pas l’utiliser comme les médias classiques. Le digital est aussi une occasion pour proposer de nouvelles solutions, utiliser la data au service de la personnalisation. Aimer son consommateur c’est aussi respecter son intelligence et lui proposer du contenu de qualité.

2. Content is King : on entend beaucoup cette phrase, sans l’assimiler proprement. Le schéma digital est plus complexe et multi-dimensionnel, il faut prendre des risques et innover. En gros, il faut une vraie stratégie digitale et de contenu. Le contenu qu’on y met définit notre branding et la perception qu’auront nos consommateurs de nous.

3. Navigate Digital to Build your Brand : il ne s’agit pas d’être présent pour être présent, c’est très facile de se perdre dans une présence permanente à travers des Posts Feeds et des Jumps sur les tendances des réseaux sociaux. Il faut trouver le Sweet Spot, entre ce qu’apprécie le consommateur et la surface d’expression de la marque. Pour cela, nous aidons les marques à être distinctives et authentiques «Be the Kardashian and not the Ad Break».

Donc oui le digital est un booster, pour nous, pour nos clients et leurs business. Encore faut-il accepter que nous fassions que «Scratch the Surface» pour le moment, car le digital avance très vite et nous nous devons d’être encore plus agiles dans la compréhension et surtout dans l’action.

****************

Bouchra Belhait, experte transformation et conduite du changement

«Nous sommes en train d’expérimenter des démarches de transformation agiles adaptées aux petites structures»

Le Matin : La conduite du changement est la solution recommandée aux entreprises pour bien se transformer. Ce processus est-il plausible quelle que soit la taille de l’entreprise ou plutôt c’est l’apanage des grands groupes ?

Bouchra Belhait : La transformation est aujourd’hui une question de survie. D’ailleurs, toutes les entreprises sont en train de mener des actions de changement, notamment en reprenant leurs process et leurs business plans et en intégrant le digital dans leurs activités. Certes, le niveau de transformation diffère d’une entreprise à l’autre, mais de façon générale, le processus est enclenché. Ce qu’il faut savoir, en revanche, c’est que la transformation est un processus à la fois simple et complexe. De par sa définition, se transformer consiste à passer d’une situation à l’autre, ce qui pourrait paraître justement simple. La complexité réside dans le fait que la transformation implique de passer d’un état connu et réputé stable à un état inconnu et donc pas forcément stable. C’est dans ce cadre que la conduite du changement trouve tout son intérêt. Elle permet à l’entreprise justement d’assurer une transformation globale pour assurer sa survie dans un environnement complexe. Pour répondre à votre question, je dirai que toutes les entreprises ont le droit à une transformation structurée avec l’appui des professionnels pour bien assurer la conduite du changement. Le recours aux cabinets de consulting est la solution choisie par plusieurs entreprises, notamment les grands groupes, au prix élevé. Mais il faut savoir qu’il existe aussi des démarches hybrides qu’on peut adapter aux PME et aux startups. Sur ce volet, je tiens à souligner qu’on est en train d’expérimenter des démarches de transformation agiles et adaptées aux petites structures. On gagnerait aussi à s’appuyer sur la technologie pour aller vite surtout lorsqu’on n’a pas les moyens et le staff nécessaires capables de mener la conduite du changement.

Les jeunes basculent de plus en plus vers le statut de l’entrepreneuriat, notamment pour plus d’autonomie. Comment assurer la conduite du changement dans ce cas de figure ?

Il faut composer avec la réalité d’aujourd’hui qui implique que les jeunes sont à la recherche de challenges et de défis, mais aussi et surtout d’équilibre vie personnelle et vie professionnelle. Les managers doivent être suffisamment intelligents pour pouvoir assurer le changement au sein de l’entreprise tout en répondant aux besoins des collaborateurs. La réussite d’un processus de changement au sein de l’entreprise ne dépend pas du statut du collaborateur, mais plutôt de son degré d’implication. Conscients de cette réalité, des chefs d’entreprises ont d’ailleurs réussi le pari d’intégrer le télétravail pour permettre aux collaborateurs plus de flexibilité et d’agilité. Il faut savoir aussi que dans les programmes d’entrepreneuriat, on forme les jeunes et on les accompagne en vue de les aider à se familiariser avec des sujets comme l’intelligence collective, la co-construction, l’agilité et le partage.

Quels sont les ingrédients pour réussir une démarche de transformation globale ?

La transformation est une affaire de direction générale. En d’autres termes, l’engagement du top management est incontournable pour assurer le succès d’une démarche de transformation globale. C’est aussi une histoire de stratégies, de visions et d’objectifs à mettre en place. À ces éléments s’ajoute l’implication des collaborateurs. Sur ce volet, il convient de souligner que des efforts doivent être menés pour que chacun soit impliqué et qu’on parvienne justement à connecter l’intérêt individuel à l’intérêt collectif. Mais force est de reconnaître que malgré tous ces efforts, on peut naturellement assister à des histoires d’échec. Des cabinets spécialisés sont en train de se pencher sur cette question pour justement identifier les raisons de ces échecs. Tout ce que l’on sait pour l’heure c’est que 70 à 80% des transformations échouent dans le monde. Ce taux d’échec est considérable et pourrait s’expliquer par le fait que l’élément humain n’est pas forcément mis au centre du dispositif. Il y a justement un effort de prise de conscience et de sensibilisation à mener dans ce sens, et ce à tous les niveaux hiérarchiques.

(Nabila Bakkass)

Lire aussi : Devenir entrepreneur au Maroc : les préalables !

 

Lisez nos e-Papers