Des cookies aux pépites de chocolat sans gluten de la marque française «Gerblé» ont été retirés dernièrement des supermarchés espagnols suite à la découverte de la présence de la dangereuse drogue «burundanga».
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Le sujet des biscuits de cette marque commercialisée au Maroc a suscité l’inquiétude des consommateurs. Il a également été évoqué au Parlement la semaine dernière où la députée Hanane Aterkine du PAM a demandé au ministre de l’Agriculture, de la pêche maritime, des eaux et forêts, Mohamed Sadiki, d’intervenir en urgence pour retirer ces biscuits du marché marocain. Elle a déploré le manque d’intervention des autorités marocaines pour effectuer les contrôles nécessaires sur ces produits afin de garantir leur conformité aux normes sanitaires.
L'ONSSA rassure, les lots de biscuits contaminés n'ont pas été importés au Maroc
De son côté, l'Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) a publié un communiqué pour rassurer les consommateurs marocains. «Après avoir mené les investigations nécessaires au sujet des lots de biscuit sans gluten cookies aux pépites de chocolat de la marque française “Gerble”, l’ONSSA assure qu’aucun lot de cette référence n’a été importé ou commercialisé sur le marché marocain», lit-on dans le communiqué. Et d’ajouter que «l’ONSSA met en place des mesures strictes concernant le contrôle des produits alimentaires à l’importation. Au cas où des non-conformités sont constatées, les produits en question sont systématiquement refoulés vers le pays d’origine et ne sont pas admis à être mis sur le marché national». L’ONSSA a également assuré qu’elle renforcera le contrôle à l’importation du biscuit en question pour éviter son introduction sur le territoire national.
La «burundanga» est une drogue, connue également sous le nom de scopolamine, qui a des effets sédatifs et amnésiques. C’est pourquoi certains l’appellent «souffle du diable» ou «drogue du violeur». Utilisée initialement dans la production des médicaments contre le mal des transports et la maladie de Parkinson, la «burundanga» a été détournée de manière malveillante pour causer la perte de conscience et de mémoire chez les victimes. Les spécialistes assurent qu’il s’agit d’une drogue redoutable qui ne laisse aucune trace dans l’organisme après son administration.