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Les nouveaux cas, qui ont été enregistrés dans les États de Rio de Janeiro et d'Espiritu Santo, dans le sud-est du pays, ont été annoncés cinq jours après que le ministère de l'Agriculture ait confirmé les premières infections de grippe aviaire dans le pays et décrété "l'état d'alerte".
Selon le communiqué publié par le ministère de l'Agriculture, quatre des cinq cas confirmés ont été découverts sur la côte d'Espíritu Santo.
Le ministère de la Santé a signalé que 33 cas suspects de grippe aviaire chez l'homme ont été testés négatifs, faisant savoir que deux autres sont en cours d'analyse.
Il a expliqué que comme il s'agit d'oiseaux sauvages, la notification n'affecte pas le statut du Brésil en tant que pays exempt de grippe aviaire, écartant ainsi tout embargo sur le commerce des produits avicoles par des pays tiers, comme les pays du Golfe qui figurent parmi les plus grands clients du Brésil.
"Le ministère, les associations et les industriels, ainsi que les agences de conservation de la faune, continuent de travailler sur la protection des oiseaux domestiques et sauvages indigènes pour prévenir la propagation de la maladie", a assuré le communiqué.
Le Brésil est le plus grand exportateur de poulet au monde avec un volume de 4,85 milliards de dollars au cours des douze derniers mois se terminant en avril dernier, selon les données officielles.
Au Paraguay voisin, le Service national de santé animale (Senacsa) a confirmé samedi la détection de plus de 100 cas de grippe aviaire dans le département de Boquerón, dans le nord du pays.
"La présence de la grippe aviaire hautement pathogène chez les volailles dans le département de Boquerón a été confirmée par le Laboratoire central de Senacsa", a indiqué un communiqué de cet institut publié sur ses réseaux sociaux.
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