La décision de mener une grève a été prise lors d’une réunion tenue au siège de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la ville.
Dans une déclaration accordée à « Assahra Maghribia », Noureddine El Harrak, président de la Fédération nationale des propriétaires des cafés et des restaurants (FNPCRM) a indiqué que la grève a pour objectif de dénoncer la décision "injuste" du maire de la ville à l'encontre des propriétaires de cafés et de restaurants à Rabat.
Cette décision, a-t-il expliqué, consiste à augmenter le prix d’occupation temporaire des espaces publics de 50 à 70 dirhams. Ce prix, a-t-il ajouté, pourrait atteindre jusqu'à 525 dirhams dans certains quartiers de la capitale. «C'est un montant excessif et totalement inapplicable par n'importe quel professionnel», a dénoncé le président de la FNPCRM qui dit avoir avoir épuisé tous les moyens pour demander au maire de Rabat de revenir sur cette décision.
Il est à noter que la ville de Rabat compte environ 3.000 cafés et restaurants. Ceci-dit, la grève va sans nul doute provoquer des perturbations aussi bien chez les particuliers que chez les professionnels qui ont l'habitude de prendre leur petit-déjeuner et leur déjeuner dans les restaurants et les cafés. La grève va aussi impacter les touristes et les Marocains venant d'autres villes pour régler des affaires administratives dans les bureaux de Rabat.
>>Lire aussi : Les propriétaires des cafés et restaurants rejettent une taxe imposée par le Conseil de Rabat