Une année après l'entrée en vigueur de la décision plafonnant l'âge d'accès au concours des enseignants à 30 ans, la question demeure toujours d'actualité. D'ailleurs, le sujet s'est de nouveau invité au Parlement. Adressant une question écrite au ministre de l'Éducation nationale, le président du groupe parlementaire du progrès et du socialisme, Rachid Hammouni, s'est interrogé sur le bien-fondé de cette décision et son impact sur la qualité de l'enseignement un an après sa mise en œuvre.
En réponse à cette interpellation la semaine dernière, le ministre de tutelle, Chakib Benmoussa, a souligné que cette décision s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du chantier de réforme du système éducatif et la volonté d’investir dans la formation des ressources humaines et leur réhabilitation dans la perspective de garantir les compétences et les expertises nécessaires au secteur à long terme.
Le plafonnement de l'âge d'accès au concours de l'enseignement, une première étape pour l'amélioration du recrutement
Cette disposition constitue par ailleurs une première étape dans le processus d'amélioration du recrutement et de l'attractivité des métiers de l'éducation, indique le ministre. Et de rappeler que la mesure relative au plafonnement de l'âge requis pour pouvoir participer à un concours n'est pas l'apanage du secteur de l'enseignement, mais qu'elle est partagée par plusieurs secteurs gouvernementaux qui ont déjà adopté cette décision lors de la sélection des candidats, particulièrement lorsqu'il s'agit de certains métiers exigeant une formation préalable avant le démarrage de l'activité professionnelle.
Le ministre a par ailleurs rappelé que cette décision n'est pas en contradiction avec les dispositions de la Constitution, particulièrement l'article 31 de la Loi fondamentale qui stipule que tous les citoyens ont droit à une éducation moderne, accessible et de qualité, tout en ayant également droit à l'accès à la fonction publique selon le mérite.
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