Le virus n'est pas près de disparaître et les pays du monde entier doivent apprendre à gérer ses conséquences hors situations d'urgence, comme les effets ressentis par certaines personnes ayant contracté la maladie dans sa version dite Covid long, a indiqué l'Organisation mondiale de la santé.
Le chef de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus a précisé qu'une infection sur dix se traduisait par un Covid long, suggérant que des centaines de millions de personnes pourraient nécessiter des soins de longue durée.
"Plusieurs pays constatent cependant un regain de la propagation du virus et, au cours des quatre dernières semaines, 14.000 personnes ont succombé à cette maladie", a-t-il déploré.
Selon lui, comme le montre l'émergence du variant XBB.1.16, "le virus continue de muter et il est toujours capable de provoquer de nouvelles vagues de contaminations et de décès".
Maria Van Kerkhove, qui dirige la lutte contre le Covid à l'OMS, a précisé que le variant XBB et ses sous-variants étaient désormais dominants au niveau mondial.
Ils sont en mesure d'esquiver les protections immunitaires, ce qui signifie que des personnes vaccinées ou déjà infectées sont susceptibles de contracter de nouveau la maladie.
Elle a plaidé pour une surveillance accrue grâce au dépistage, afin de superviser le virus et de comprendre ses différentes mutations. Des connaissances qui, selon elle, doivent permettre d'affiner la composition des vaccins et de décider des actions à entreprendre.
Le chef de l'OMS a réitéré que son organisation gardait l'espoir de déclarer la fin de l'urgence sanitaire mondiale liée au Covid-19. La prochaine réunion trimestrielle de l'OMS sur le sujet est prévue en mai.
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