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Enseignants des académies : l’UNTM rejette les dispositions du «statut unifié»

Il semble que l’adoption du futur statut unifié des fonctionnaires de l’éducation ne soit pas une tâche de tout repos pour le ministère de l’Éducation nationale. En effet, au moment où le département s’apprête à dévoiler la version finale de ce cadre référentiel, il se heurte à la résistance de plusieurs formations syndicales. Ainsi, après le véto brandi lundi dernier par la Coordination nationale des enseignants «contraints» à la contractualisation, c’est au tour de la Fédération nationale des fonctionnaires de l’éducation, relevant de l’Union nationale des travailleurs du Maroc (UNTM), d’exprimer également son rejet total des dispositions prévues dans le cadre de ce nouveau statut.

Enseignants des académies : l’UNTM rejette les dispositions du «statut unifié»

Les réactions continuent de fuser de part et d’autre à l’approche de la promulgation du statut unifié des fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale. Ainsi, après l’annonce du rejet de ce cadre référentiel par la Coordination nationale des enseignants «contraints» à la contractualisation, c’est au tour de la Fédération nationale des fonctionnaires de l’éducation relevant de l’Union nationale des travailleurs du Maroc d’adopter la même position.

>>Lire aussi : Les enseignants des académies rejettent le statut unifié et annoncent une rentrée houleuse en septembre

Dans un communiqué publié au début de cette semaine, la Fédération a exprimé, à l’issue de la réunion de son conseil national, son rejet catégorique de toutes les dispositions du projet de statut dans sa forme actuelle, telle qu’elle a été divulguée, le considérant comme «un projet consacrant l'injustice et l'exclusion à l’égard des travailleurs de ce secteur, et consacrant la discrimination entre les catégories de fonctionnaires, ce qui ne fera que perpétuer les problèmes observés depuis 2003.

La Fédération a estimé dans ce sens que les nouvelles dispositions annoncées dans le cadre de ce statut ne représentent rien d'autre qu'une tentative de surcharger les hommes et les femmes de l'éducation et les fonctionnaires du ministère avec de nouvelles tâches, en l’absence de toutes mesures incitatives, qu’elles soient matérielles ou morales. Abordant les solutions proposées par le ministère pour résoudre les problèmes de longue date qui sont restés en suspens, le syndicat a critiqué la démarche du département de tutelle, soulignant que les solutions proposées ne représentent qu’une tentative pour contourner les revendications des travailleurs et «poursuivre le processus d'exclusion et d'injustice qui produira de nouvelles victimes».

Dans son communiqué, le syndicat a par ailleurs fustigé les réunions du dialogue social sectoriel qui avaient connu un échec cuisant, dans la mesure où elles «n’ont servi qu’à faire perdre du temps aux fonctionnaires de ce secteur, en faisant de fausses promesses en vue de gagner du temps». Concernant le dialogue sectoriel, il a estimé que ses tournées «ont lamentablement échoué et n'ont abouti qu'à gaspiller le temps social de l'éducateur par des atermoiements et la distribution de fausses promesses pour gagner du temps, au détriment des intérêts supérieurs de tous les fonctionnaires». Enfin, la formation syndicale a exprimé son étonnement de l'absence de révision du décret d'indemnisation, mettant en garde contre la logique du zéro dirham qu’adopte le ministère dans le traitement des dossiers en suspens, soulignant l'importance de revaloriser et d'améliorer les différentes fonctions de l’éducation pour rendre ce secteur plus attractif.

 

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