Coup de massue pour les organisateurs du festival Transahara qui, à trois jours du lancement, ont été sommés d’annuler cette nouvelle édition. “Nous avons le regret de vous annoncer que l'événement de cette année à Merzouga est annulé, car nous avons reçu aujourd'hui une notification des autorités locales et des forces de police, le 30 avril. Bien que nous n'ayons reçu aucune raison officielle que nous puissions partager avec vous, nous sommes obligés de nous conformer à leur décision”, précise l’équipe du festival via la page Facebook officielle de l'événement.
En l'absence de justification, les organisateurs confient trouver cette décision incompréhensible et estiment avoir rempli toutes les conditions pour organiser une nouvelle édition du festival : "nous avons bien entendu veillé à respecter toutes les normes de sécurité et les obligations liées à l'organisation de l'événement. Cela fait des années que nous travaillons sans relâche à la réalisation de cet événement unique, que nous avons déjà dû reporter une fois en raison de la pandémie. Néanmoins, nous avons toujours repoussé les limites pour offrir une expérience exceptionnelle, qui a déjà accueilli 4.000 voyageurs de 70 pays au cours des éditions précédentes. La Transahara n'est pas un festival ordinaire, offrir ce spectacle dans le Sahara est un véritable défi. Nous avons toujours respecté et rempli toutes les exigences des autorités locales concernant la sécurité et le bien-être du public, c'est pourquoi nous trouvons cette annulation tardive si injuste”.
Sans surprise, l’annonce a aussitôt fait réagir les festivaliers, dont certains qui ont déboursé des sommes non-négligeables, incluant le pass du festival, les billets d'avion ainsi que le séjour en hôtel. Les organisateurs ont mis en place une adresse mail spéciale afin de recevoir les réclamations sans évoquer l'option d'un remboursement.
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