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Une écrasante majorité de Français (84%) dénonce le déchaînement de violence qui a suivi la mort du jeune Nahel, tué le 27 juin dernier par un tir policier en marge d’un contrôle routier à Nanterre (région parisienne), redoutant une nouvelle poussée de tensions sur le front social, selon cette enquête dévoilée jeudi.
Durant les émeutes et violences nocturnes qui ont duré près d’une semaine après la mort de Nahel, des élus, des commerces et des bâtiments publics ont été pris pour cible un peu partout sur le territoire, causant des dégâts estimés à des centaines de millions d’euros, voire un milliard d'après le Mouvement des Entreprises de France (Medef), de quoi provoquer la "colère" du pays (84%) devant ces images de chaos, ainsi que de la "peur" (66%).
Il ressort aussi de l'enquête que le soutien populaire aux forces de l'ordre est important (64%), mais ne s'accompagne pas d'un réflexe légitimiste de soutien au gouvernement (27%), comme cela se produit parfois en temps de crise.
Réalisée pour le journal "Le Figaro", cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de Français interrogés du 5 au 6 juillet 2023.
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