Solides performances en Afrique pour le groupe Société Générale en 2022. Les revenus, les dépôts et les crédits ont atteint des niveaux record, portés par la filiale marocaine qui demeure le premier contributeur aux résultats du groupe dans la région, devant Société Générale Côte d'Ivoire. À travers sa Banque de détail et des Services financiers internationaux, le groupe a enregistré, l'année dernière, un produit net bancaire (PNB) de 1,8 milliard d’euros en Afrique, soit une progression de 20% sur un an (1,5 milliard en 2021). Le Maroc, à lui seul, représente plus de 26% des revenus réalisés par le groupe sur le continent, avec un PNB de 469 millions d’euros, en hausse de 3,08%. La filiale marocaine devance ainsi, et de loin, le PNB réalisé en Côte d’Ivoire (309 millions d’euros), Tunisie (156 millions), Algérie (142 millions), au Cameroun (136 millions) et au Sénégal (111 millions) qui ferme le top 6 des filiales africaines en termes de revenus.
Société Générale Maroc maintient également son leadership régional
Sur 24,4 milliards d’euros d’encours de crédits distribués sur le marché «Afrique et autres», plus de 8,56 milliards ont été réalisés au Maroc, soit 35%. Et sur 26,9 milliards d’euros d’encours de dépôts collectés dans cette région, 7,21 milliards sont enregistrés dans le Royaume, soit une part de 26,8%. Pour les crédits distribués par Société Générale, le Maroc fait mieux que la Côte d'Ivoire (3,18 milliards d’euros), la Tunisie (1,87 milliard), l’Algérie (1,37 milliard), le Sénégal (1,24 milliard) ou encore le Cameroun (1,00 milliard). Pour les dépôts, la filiale marocaine devance également les filiales ivoirienne (4,0 milliards d’euros), algérienne (2,26 milliards), tunisienne (1,69 milliard), camerounaise (1,69 milliard) et sénégalaise (1,61 milliard). Cependant, si la filiale marocaine s’impose comme premier contributeur aux résultats financiers et commerciaux du groupe en Afrique, le rythme de croissance des revenus, crédits et dépôts de Société Générale dans certains pays africains, comme la Côte d’Ivoire, dépasse celui réalisé par la banque au Maroc en 2022.
À noter que le groupe français a vu ses revenus (toutes régions confondues) progresser de 8,8% l'an dernier, soit un PNB de 28,06 milliards d'euros, un record. Le bénéfice net s’établit, lui, à 2,02 milliards d’euros, après avoir atteint un record en 2021 à 5,6 milliards d’euros. Un chiffre qui a été impacté par la cession en 2022 de Rosbank et de ses filiales d’assurance en Russie, provoquant une perte comptable de 3,3 milliards d’euros. Quelque «2022 marque une étape décisive pour le groupe qui a su délivrer des performances sous-jacentes record tout en s’adaptant rapidement et efficacement à un environnement incertain et complexe…
Fort de la dynamique commerciale de ses métiers et de la solidité de son bilan, le groupe est confiant dans sa capacité à recueillir les fruits des projets et développements en cours, et confirme ses objectifs financiers pour 2025, en s’engageant avec détermination dans une année 2023 de transition à plusieurs égards», souligne Fréderic Oudéa, directeur général du Groupe, à l'occasion de la publication des résultats annuels.
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