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Les investissements industriels promis à une nouvelle dynamique, l'emploi en berne (BAM)

Selon l’enquête de conjoncture industrielle de Bank Al-Maghrib, 62% des industriels anticipent une hausse des dépenses d’investissement entre avril et juin. Le climat général des affaires reste normal pour la majorité des entreprises, même si les coûts unitaires de production ont augmenté au premier trimestre. Le secteur industriel affiche également une trésorerie résiliente avec un accès au financement bancaire jugé normal. Et en dépit de la hausse du taux directeur, le coût du crédit n’a pas changé selon 65% des patrons.

Les investissements industriels promis à une nouvelle dynamique, l'emploi en berne (BAM)
Pour le deuxième trimestre, les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés.

Bonne nouvelle ! Les investissements industriels sont promis à une nouvelle dynamique. C’est ce qui ressort de l’enquête de conjoncture relative au premier trimestre 2023 publiée par Bank Al-Maghrib. Ainsi, 62% des industriels anticipent une hausse des dépenses d’investissement entre avril et juin et 29% une stagnation. Déjà entre janvier et mars, ces dépenses auraient augmenté, d’un trimestre à l’autre, selon 39% des industriels et stagné pour 49% d’entre eux. L'augmentation des investissements concerne essentiellement le secteur de la chimie et parachimie (58% des professionnels), devant l’agroalimentaire et la mécanique et métallurgie (35%). Malgré un contexte marqué par de fortes incertitudes, le climat général des affaires dans l’industrie a été jugé « normal » au premier trimestre, pour 71% des entreprises et « défavorable » selon seulement 26% d’entre elles.

Enquête BAM : Le climat des affaires difficile dans le secteur de la chimie et parachimie

C’est dans le secteur de la chimie et parachimie que le climat des affaires a été relativement difficile (44%). Pourtant, dans ce secteur, les conditions d’approvisionnement ont été « normales » pour plus de 80% des entreprises, alors qu’elles étaient difficiles pour 77% des industriels dans la «mécanique et métallurgie», 71% dans l’«électrique et l’électronique» et 40% dans l’«agroalimentaire». Même si les coûts unitaires de production auraient augmenté dans pratiquement toutes les branches d’activité, au premier trimestre 2023, la situation de la trésorerie a été qualifiée de normale par 83% des entreprises et difficile » pour 16% des professionnels. Cette résilience serait notamment favorisée par l’accès au financement bancaire, qualifié de normal par la quasi-totalité des industriels dans toutes les branches à l’exception du textile et cuir où 21% des entreprises estiment qu’il a été difficile. En dépit de la hausse du taux directeur face à l’inflation, le coût du crédit aurait été en stagnation selon 65% des patrons et en hausse pour 34% des entreprises.

Le crédit a été plus cher, en particulier, pour les industriels du textile et cuir (71%) A noter que pour le deuxième trimestre, les industriels anticipent une stagnation des effectifs employés, à l’instar du trimestre précédent pour toutes les branches, à l’exception de la filière mécanique et métallurgie où plus du tiers des entreprises de déclarent une baisse. Pour rappel, l’enquête de conjoncture industrielle de Bank Al-Maghrib est menée auprès d’un échantillon représentatif comprenant près de 400 entreprises. Lancée au début du mois suivant la fin de chaque trimestre, l’enquête recueille les appréciations des chefs d’entreprises sur l’évolution de leur activité, les conditions de production, la trésorerie et les dépenses d’investissement engagées pendant le trimestre de référence par rapport au trimestre précédent.

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