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Si le volet sportif semble avoir nettement évolué à l’Ittihad de Tanger depuis le début de la phase retour de la Botola Pro Inwi D1, la gestion financière et le manque de ressources risquent de plonger l’équipe dans une crise aiguë en cette fin de saison. Avant-dernier au classement du championnat et à égalité de points avec la lanterne rouge (l’OCK, 21 pts), l’IRT a réussi à enchaîner quatre victoires et un nul lors de ses cinq dernières sorties, sachant qu’il n’avait signé aucune victoire tout au long de la phase aller. Hilal Tayr et les nouvelles recrues hivernales ont permis à l’équipe de reprendre son souffle et de rivaliser avec l’une des meilleures formations du championnat (victoires face au FUS, à l’OCS et à la RSB), mais l’ambiance s’est nettement détériorée après le weekend dernier. Lundi, les coéquipiers de Mouhcine Metouali se sont présentés au terrain d’entraînement, avant d’aviser leur coach de leur refus d’effectuer la séance prévue.
Et pour cause, l’administration du club n’a toujours pas versé les salaires des deux dernier mois, ni les primes des dernières rencontres (la série victorieuse de l’IRT en Botola D1). Les protégés de Hilal Tayr saisissaient ainsi l’occasion du report de leur match face au Raja (26 journée, les Verts engagés en quart de finale de la Coupe du Trône dimanche face au SCCM) pour mettre la pression sur les dirigeants de l’Ittihad de Tanger. Le bureau dirigeant du club avait décidé, la semaine dernière, d’interdire l’accès aux séances d’entraînement aux supporters. Ce facteur aurait également encouragé les joueurs à prendre leur décision. La fin de saison du club du Détroit promet d’être houleuse avec tous ces tracas, d'autant plus que l’équipe aura à négocier des chocs avec deux autres formations menacées de relégation (le Difaâ d’El Jadida et le Chabab de Mohammedia), sans oublier le leader du classement général lors de la dernière journée, l’AS FAR.
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