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Enlisé dans une grave crise financière, l’Ittihad de Tanger se dirige vraisemblablement aussi vers une crise de gestion. En effet, le président du club, Mohamed Cherkaoui, a annoncé à la surprise générale sa décision de quitter ses fonctions, dimanche soir, dans une publication sur sa page Facebook. «En tant que président de l’IR Tanger, j’annonce que je démissionne de mon poste. Un poste que j’ai occupé avec fierté dans le but de servir mon équipe et ma ville avec dévouement», a dit Cherkaoui dans sa publication.
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Le patron du club tangérois n’a pas révélé les vraies raisons de son départ, mais cette décision est probablement liée au manque de soutien financier au club. Dans un document sur les montants des dettes liées aux litiges, qui a filtré de la Ligue nationale de football professionnel, l’IRT occupe la première place des clubs au passif le plus lourd, avec la dette colossale de 44 millions de dirhams. Une ardoise que le prochain comité provisoire qui dirigera le club ou le remplaçant de Cherkaoui aura la lourde tâche d’effacer.
Les arrivées de joueurs se poursuivent malgré l’interdiction de recrutement
L’interdiction de recrutement qui frappe l’IRT n’a pas empêché le club de prolonger les contrats de plusieurs de ses joueurs et de prospecter sur le marché pour en enrôler d’autres en fin de contrat. Ainsi, depuis le début de l’été, six joueurs ont rejoint les rangs des Tangérois, il s’agit du portier algérien du Raja de Casablanca, Merbah Gaya, qui a choisi de rester à Tanger après un prêt d’un an des Verts. Son coéquipier et ancien rajaoui, Mouhcine Moutouali, a également décidé de rester dans le club de la ville du Détroit jusqu’en 2025. Arrivé du Wydad de Casablanca, Reda Jaadi a paraphé un bail de deux ans avec le club. Idem pour Walid Benchrifa, Ismaïl Khafi et le gardien de but Youssef Laghzal.
