Le sommet connaitra la participation du directeur général et des directeurs régionaux de l’OMS, les ministres de la santé du G20 et des invités de haut niveau des pays des six régions de l’OMS. Des scientifiques, des praticiens de la médecine traditionnelle, des agents de santé et des membres d’organisations de la société civile seront également présents.
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Les acteurs précités étudieront les moyens d’intensifier les progrès scientifiques et de réaliser le potentiel des connaissances fondées sur des bases factuelles dans le recours à la médecine traditionnelle pour la santé et le bien-être des populations du monde entier. Des scientifiques et d’autres experts dirigeront des discussions techniques portant sur la recherche, les bases factuelles et l’apprentissage, les politiques, les données et la réglementation, l’innovation et la santé numérique, ainsi que la biodiversité, l’équité et le savoir autochtone, indique l'OMS dans un communiqué.
« La médecine traditionnelle peut jouer un rôle important et catalyseur dans la réalisation de l’objectif de la couverture sanitaire universelle et des cibles mondiales liées à la santé qui accusaient un retard avant même les perturbations causées par la pandémie de COVID-19 », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « L’intégration de la médecine traditionnelle dans les soins de santé – de manière appropriée, efficace et, surtout, en toute sécurité et sur la base des dernières données scientifiques – peut contribuer à combler les lacunes en matière d’accès pour des millions de personnes dans le monde. En effet, cette possibilité constituerait une étape importante vers l’adoption d’approches globales et centrées sur les personnes en matière de santé et de bien-être, a-t-il ajouté.
Lors du Sommet, l’OMS présentera les résultats de la troisième enquête mondiale sur la médecine traditionnelle qui, pour la première fois, comprend des questions sur le financement de la médecine traditionnelle et complémentaire, la santé des peuples autochtones, l’assurance qualité, les connaissances en matière de médecine traditionnelle, la biodiversité, le commerce, l’intégration, la sécurité des patients et autres informations, précise l’organisme.